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Les Soudanais exigent de faire protéger la révolution contre les Frères Musulmans


Lundi, les Soudanais se sont réveillés face à l’accélération des événements politiques, y compris l’arrestation de la plupart des membres du Conseil souverain et de hauts responsables du Gouvernement. Le Ministère de l’information du Soudan a annoncé que l’armée avait lancé une campagne d’arrestations au sein du Conseil de transition et du Gouvernement, comprenant le Premier Ministre Abdallah Hamdok et le Ministre de l’industrie Ibrahim Sheikh, Hamza Belloul, le Premier Ministre Khalid Omer Yousif et d’autres membres du Gouvernement de transition, Faisal Saleh, conseiller de l’information du Premier Ministre et le Secrétaire du Parti Baas Ali Errih Al-Sinhouri.

Il a appelé les États arabes et étrangers et les organisations internationales à faire preuve de retenue et a exhorté toutes les parties soudanaises à contenir la situation et à privilégier l’intérêt national.

Alors que les Soudanais évoquent l’intervention des Frères Musulmans lors des récents événements, les vestiges de l’ancien régime, qui s’étaient enracinés dans le règne d’El-Bechir au cours des trois dernières décennies, vivent encore dans les institutions gouvernementales, militaires et de sécurité.

Les internautes des réseaux sociaux du Soudan avaient renouvelé un hashtag lancé il y a quelques semaines, exigeant que le Congrès national (les Frères musulmans) soit considéré comme un groupe terroriste; en réponse aux appels à l’intégration du Congrès populaire – une branche des frères – dans la vie politique; le sit-in, organisé par un groupe de mouvements armés et d’éléments kurdes, a été lancé par certains dirigeants devant le palais présidentiel de Khartoum.

Il y a quelques mois, les autorités soudanaises ont arrêté un certain nombre d’éléments des frères lors d’un rassemblement clandestin à Khartoum-Est, et l’opération a été menée conformément aux procédures de la Commission pour le démantèlement des Frères musulmans et la neutralisation, après avoir observé les activités et les projets des éléments du régime isolé visant à semer le chaos en exploitant la colère face à la hausse des prix de l’essence.

 

Le Parti de la coalition au pouvoir au Soudan (Forces pour la liberté et le changement) avait alors demandé au peuple de se tenir aux côtés des Frères musulmans, en affirmant qu’il se tenait aux côtés des Frères musulmans dans l’Est du pays, en exigeant une réponse à tout ce qui pouvait permettre d’obtenir justice pour les Soudanais de l’Est et de préserver l’unité du pays.

Les Forces pour la liberté et le changement ont alors expliqué qu’elles surveillaient les tentatives de ralliement des parties et sapaient la transition démocratique civile pour bombarder la transition démocratique civile, pour œuvrer à la restauration de l’ancien ordre et de l’ordre universel, et pour remplacer l’incubateur politique de la liberté et du changement par d’autres reliques et leurs partenaires, notant que l’Est du Soudan avait une étendue de voisinage particulière et se rapportait aux questions stratégiques de sécurité de la mer Rouge pour notre région et le monde.

Les récents événements et le chaos ont amené les Frères Musulmans à s’opposer aux brutalités qu’ils ont reçues de la Commission Soudanaise du Démantèlement, qui a confisqué des symboles importants et compromis la sécurité populaire, l’organe clandestin du mouvement politique islamique, et expulsé environ 1 000 membres du groupe terroriste des institutions de l’État soudanais.

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