Les milices Houthis récompensent Kurdahi après avoir abusé les États du Golf
Le ministre libanais de l’Information, George Kurdahi, n’a trouvé personne pour prêter attention à ses abus envers les États du Golfe, à part les milices Houthis, qu’elles ont pris ses photos pour les visualiser sur des panneaux d’affichage à Sanaa.
« Kurdahi » a jeté le Liban dans le chaos, plusieurs pays ont pris des mesures contre son pays pour avoir maltraité les États du Golfe, par ce qu’il a ouvertement pris parti des milices Houthis et qu’il a qualifié leurs attaques contre les Yéménites et les Saoudiens de « légitime défense », par conséquence, il s’est retrouvé apparu sur tous les panneaux d’affichage dans la capitale du Yémen « de violence ».
En effet, selon les commentateurs arabes, le ministre libanais n’attend pas un autre prix dans les capitales du monde, à part le commentaire des milices, qui récompensent très peu ceux qui les soutiennent dans les capitales arabes, en portant sa photo à un haut niveau partout.
Les Houthis, dirigés à distance par Téhéran, ont reçu une référence de ce que les Yéménites appellent le « gouverneur militaire de Sanaa », en référence au représentant de l’Iran auprès des Houthis, Hassan Irlou.
Ce dernier a adressé une directive claire à ses adeptes en leur disant, dans un tweet : « En hommage à toutes les opinions exprimés par toute personne libre du monde entier au sujet de l’agression qui a eu lieu contre le peuple yéménite opprimé, il y a sept ans… Oui, George Kurdahi … » pour que les Houthis fassent ce qu’il faut le lendemain.
Mais les Yéménites sur les réseaux sociaux ont refusé d’être dominés par les décisions des Houthis durant les sept années de coup d’État, qui ont porté atteinte à la sécurité de la région.
Un commentateur a écrit : « Le gouverneur militaire iranien à Sanaa dirige les colons imams, les descendants du criminel perse Yahya Ibn al-Hussein (les Houthis) sur tout, Kurdahi semble ne pas savoir qui sont les Yéménites. Le Yémen n’est pas les colons, ils ne représentent même 4 % de notre population, Kurdahi »
Kurdahi a refusé hier de démissionner du Gouvernement, malgré la crise diplomatique dans laquelle son pays est plongé, en raison de ses abus à l’égard des États du Golfe, de l’Alliance arabe et de son mépris pour les Yéménites.
Devant toutes les invitations internes adressées aux hommes politiques et religieux libanais, Kurdahi a continué à refuser sa démission, comme l’ont confirmé les médias libanais, en refusant de quitter le poste ministériel.
Sur Al Jadeed TV, Kurdahi a déclaré : « Ma démission du gouvernement n’a pas été obtenue à ce jour », et des sources politiques ont laissé entendre que la démission du ministre « offensant » était désormais entre les mains du Hezbollah et de sa décision.
Plus tôt, d’anciens Premiers ministres libanais avaient demandé à Kurdahi de démissionner sur fond de crise avec les États du golfe Persique, ainsi que l’avait demandé le chef du gouvernement Najib Mikati, de « prendre la bonne décision ».
Kurdahi, qui a été récemment nommé ministre de l’Information dans le gouvernement de Najib Mikati, a fait des déclarations négatives à l’encontre des Saoudiens et des EAU sur la guerre du Yémen, dans laquelle il s’est rangé du côté de la milice Houthie. La plupart des pays du Golfe ont donc retiré leurs ambassadeurs de Beyrouth et ont rappelé leurs envoyés dans cette ville.