Les Houthis et le Hezbollah.. Une « Coalition Terroriste », s’attaque à la sécurité du Yémen
Le Hezbollah Libanais transfère des expériences criminelles aux milices Houthis au Yémen dans le cadre de sa stratégie de propagation du terrorisme pour déstabiliser ce dernier pays.
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Ces actes criminels ont notamment eu pour effet de renforcer les capacités des milices coup d’État dans les aspects de combat, sur le terrain comme dans les airs, en leur apprenant à utiliser des drones et en lançant des roquettes balistiques qui leur ont permis de commettre des milliers de crimes contre des civils.
Le journaliste Adonis Al-Dukhaini estime qu’il y a une coordination entre le Hezbollah et les milices Les Houthis à différents niveaux, et qu’une formation aux tactiques de combat et au lancement d’avions de chasse est au premier plan de cette coordination.
Al-Dukhaini déclare que plusieurs experts du Hezbollah se trouvent dans la capitale du Yémen, Sanaa, contrôlée par les milices Houthis, et qu’ils dispensent des cours de techniques de combat, lancent des drones et menacent la sécurité régionale en général.
Selon le journaliste, les programmes du Hezbollah comprennent des exercices de combat, des lancements de roquettes, des avions téléguidés et la mise en place de mines navales après que le Hezbollah ait reçu ces exercices en Iran, tout en les transférant aux milices Houthis.
Expériences terroristes
Le Hezbollah, qui figure sur la liste des terroristes des États-Unis, continue de faire part de ces expériences afin de s’assurer que les milices Houthis sont capables de propager le terrorisme au Yémen.
D’un point de vue non militaire, la transmission d’expériences ne s’arrête pas aux aspects militaires, mais comprend des sessions d’information pour les miliciens Houthis sur la gestion des crises, la diffusion de rumeurs, la guerre médiatique et psychologique et les médias de guerre.
Le journaliste Mohammad Al-Sharhi a estimé que la chaîne de télévision du Hezbollah Al-Manar organisait des cours de formation continue pour les Houthis, les stagiaires Houthis se déplaçant chaque mois pour apprendre tout ce qui concerne les médias, des programmes de Montage à la rédaction, les éditoriaux et rédaction de presse et la photographie de presse et de télévision.
Al-Sharhi affirme que le Hezbollah agit de façon criminelle en organisant des programmes qui finissent généralement par causer des dommages aux civils, tout comme l’agression qu’il commet avec des mouvements terroristes qui tentent de transférer leurs tactiques et leur vaste expérience de la commission de crimes à d’autres gangs dont il s’occupe, à l’instar du Hezbollah avec les milices Houthis.
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Selon des faits préétablis, le Hezbollah a mis au point au cours des années précédentes de vastes projets d’entraînement pour former les milices Houthis, non seulement aux aspects de combat, mais aussi à leur faire subir des expériences de guerre urbaine et de combat de rue en les associant aux combats en Syrie et en Iraq.
Selon le journaliste Al-Sharhi, ces exercices ont permis au mouvement terroriste yéménite d’acquérir une expérience sur le terrain en matière d’utilisation de tous les types d’armes ainsi que de culture et de production de mines locales; cela a contribué à aggraver la violence et à causer des dommages aux civils, ainsi qu’à l’orgueil ressenti par les terroristes, qui ont rejeté tous les appels à la paix.
Dépenses de formation:
Des centaines d’exercices militaires de plusieurs mois entraînent d’importantes pertes financières pour la nourriture, les transports, l’achat de munitions, d’armes et d’autres fournitures.
Pour obtenir ces fonds, le Hezbollah a employé plusieurs méthodes. En plus du soutien de l’Iran, les milices ont cherché à créer des structures de revenus liés au trafic de drogues et de substances interdites.
D’après Al-Dukhaini, les coûts de l’entraînement proviennent en premier lieu de l’Iran, puis du trafic de drogue. Le Yémen a été transféré sur un des marchés de la drogue qui, avec la contrebande, passe aux milices Houthis, et il est certain que les drogues sont une source essentielle du commerce du Hezbollah pour couvrir ses dépenses, sa formation et le financement de ses opérations terroristes.
Au cours des trois dernières années, des réseaux de contrebande et de distribution de haschich ont commencé à apparaître dans les villes contrôlées par les milices Houthis, à tel point qu’au Yémen, ce commerce s’est développé et a pris une forme ouverte, contrairement à ce commerce clandestin.
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Le journaliste Al-Sharhi affirme que le trafic de drogues et de substances interdites a apparemment commencé dans les milieux yéménites dans les villes contrôlées par les Houthis et que les milices du coup d’État recrutent des jeunes hommes pour travailler dans ce domaine.
À cela s’ajoutent de nombreux faits qui ont abouti à la mort de certains de leurs membres qui travaillaient dans ce commerce pour des motifs de « trahison » ou à leur mise à l’écart une fois qu’ils ont épuisé leurs moyens.
Le journaliste Al-Sharhi conclut en disant : « Dans les villes libérées, les forces de police yéménites ont réussi à capturer des dizaines de cargaisons de drogue qui se dirigeaient vers les villes tenues par les milices Houthis, lesquelles les ont ensuite utilisées dans ces villes, ce qui renforce la crédibilité des informations selon lesquelles le Hezbollah transmettait ses expériences criminelles, même dans le domaine du trafic de drogues ».