Les Frères tunisiens continuent de propager des rumeurs pour perturber le processus électoral… Détails
À l’approche des élections présidentielles tunisiennes prévues pour octobre prochain, le groupe des Frères musulmans intensifie la diffusion de rumeurs concernant une crise de pénurie de pain et d’autres produits de base, affirmant que le pays est au bord de la faillite. Ils prétendent également que les autorités cherchent à reporter les élections présidentielles.
Hier, dimanche, des pages liées aux Frères ont diffusé la nouvelle selon laquelle le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) avait été interdit de voyager à travers l’aéroport de Tunis-Carthage. Sami Tahri, porte-parole officiel de l’UGTT, a nié ces informations, qualifiant ce qui a été diffusé sur les réseaux sociaux de rumeurs.
Il a expliqué que le secrétaire général de l’UGTT n’avait jamais prévu de se rendre à l’aéroport et qu’il n’y avait pas de vol programmé dimanche, précisant que le syndicat se préparait à la visite du secrétaire général de l’Organisation internationale du travail le jeudi prochain.
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Les observateurs de la scène politique tunisienne estiment que les Frères, après leur chute, ne disposent plus que des réseaux sociaux qu’ils gèrent depuis l’étranger pour diffuser de fausses nouvelles et dénigrer le processus de réforme dans le pays.
De son côté, Mohammed al-Maidani, analyste politique tunisien, a déclaré que les Frères en Tunisie cherchent à semer la confusion en diffusant des nouvelles fausses dans le but de provoquer des troubles.
Il a affirmé que les Frères utilisent les réseaux sociaux et les sites web pour diffuser de fausses informations dans le but d’exploiter les tensions sociales, soulignant que les Frères propagent actuellement plusieurs rumeurs, notamment celle du report des élections présidentielles, prétendant que le président Saïed cherche à prendre le contrôle du pays et à continuer de gouverner sans élections. Il a ajouté que les calomnies des Frères n’ont pas cessé depuis leur renversement le 25 juillet 2021, et que leur groupe actuel à l’étranger continue dans cette voie pour inciter à la discorde et perturber la stabilité du pays, tout en entravant les efforts de réforme lancés par le président tunisien Kaïs Saïed.
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La Tunisie se prépare à organiser les élections présidentielles à leur date prévue, soit entre septembre/octobre prochains, comme l’a annoncé Farouk Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, il y a une semaine.
Les élections présidentielles attendues seront les 12e en Tunisie et les troisièmes depuis 2011, permettant l’investiture du huitième président pour un mandat de cinq ans, conformément à la constitution.