Politique

Les Frères musulmans dirigent-ils actuellement la scène en Syrie ? Un penseur politique répond


Tharwat El-Kharbawi, écrivain et penseur politique, a révélé que le mouvement des Frères musulmans en Syrie est actuellement aux commandes de la scène politique, soulignant qu’Abou Mohammed Al-Joulani était auparavant un membre actif d’Al-Qaïda avant de rejoindre l’organisation terroriste Daech.

Lors de son entretien avec la journaliste Faten Abdel Maaboud dans l’émission « Salle de Libération », diffusée sur la chaîne Sada El-Balad, El-Kharbawi a déclaré : « L’organisation Al-Qaïda a été fondée par les Frères musulmans, qui, aujourd’hui, sèment la discorde et la confusion en diffusant des messages controversés. »

Il a également signalé que les cellules dormantes des Frères musulmans en Égypte cherchent à semer des troubles et à inciter l’opinion publique en diffusant des rumeurs sur les réseaux sociaux. Il a ajouté : « Nous avons traversé une période difficile pour lutter contre l’extrémisme terroriste, mais nous avons progressé grâce au soutien des associations civiles, des partis politiques et des centres culturels qui ont su sensibiliser les jeunes de manière adéquate. »

El-Kharbawi a considéré que certains tentent de dépeindre la scène politique en Syrie comme une révolte du peuple contre le pouvoir, mais qu’en réalité, la situation a été figée. Al-Joulani, désormais présenté comme un homme politique, se positionne comme un moderniste prêt à faire preuve d’allégeance totale aux États-Unis.

Il a également souligné que les Frères musulmans disposent désormais de branches politiques, militaires et intellectuelles, contrairement à leurs débuts, où ils n’avaient aucune structure de ce genre. Ils occupent désormais une position dominante parmi les groupes extrémistes dans la région arabe.

En conclusion, il a affirmé : « Il n’existe actuellement en Syrie aucune figure dirigeante capable de préserver les secrets nationaux, contrairement à l’Égypte, qui a su protéger son territoire grâce à sa sécurité nationale et aux dirigeants des services de renseignement égyptiens. »

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