Moyen-Orient

Les frères de l’Irak… Qatar les soutient et ils servent les objectifs sectaires de l’Iran


Une source politique a déclaré que le Qatar avait exercé une grande pression contre les blocs sunnites pour rejoindre la coalition Al-Binaa, qui est proche de l’Iran, dirigée par le chef de la coalition État de droit, Nouri al-Maliki et le chef de l’Alliance Al-Fatah, Hadi al-Ameri, dans le cadre d’un nouveau plan qui vise à déstabiliser l’Irak et à le conduire dans le sectarisme.

Dans des déclarations, la source, qui a préféré de ne pas montrer son nom, a expliqué que le Qatar a exercé la pression et le chantage pour les alliances sunnites pour rejoindre la coalition Al-Maliki et Al-Ameri, pour les faire basculer contre le plus grand bloc qui a formé la coalition anti-sectaire dirigée par Moqtada al-Sadr, le Premier ministre Haider al-Abadi, Ammar al-Hakim et Iyad Allawi, en ajoutant ainsi que les efforts de Doha ont pressé les députés affiliés aux frères et les poussée à rejoindre la coalition Al-Maliki, connue pour ses pratiques sectaires qui ont conduit l’Irak à la chute.

Il a également indiqué le Parti islamique du Kurdistan, qui est considéré comme le bras des frères au sein des Kurdes, et le chef, Salim al-Jabouri, l’ancien président du parlement et le seul politicien sunnite qui s’est rendu à Doha durant la dernière période, et malgré qu’il avait perdu son poste au parlement, il a une influence dans les députés de son parti, le Parti islamique, qui représente les frères en Irak. La source a aussi expliqué que ceux-ci avaient déjà rejoint l’axe iranien et qu’ils ne sont pas intéressés par l’intérêt de la composante sunnite qui n’est pas servie par l’approche sectaire adoptée par Al-Maliki et al-Ameri, et que Rashid al-Azzawi, le représentant le plus important du parti islamique, a pris la décision dans les dernières heures de rejoindre le côté Al-Maliki-Al-Fatah, alors que qu’il a été attendu que les six députés du parti devaient rester dans les rangs de l’Alliance Al-Islah, dirigé par Moqtada Al-Sadr, Al-Abadi et Al-Hakim.

Auparavant, le Secrétaire général du Parti islamique irakien, Ayad Al-Samarrai, a évoqué l’importance de soutenir l’axe Al-Abadi-Al-Sadr et de ne pas quitter l’alliance Al-Nasr, mais les choses se changent rapidement derrière les coulisses pour rejoindre la coalition Al-Binaa dirigée par Al-Maliki.

De son côté, l’ancien vice-Premier ministre Salam Al-Zobaie a affirmé que l’Iran et Doha avaient exercé des pressions sur un certain nombre de députés au Parlement pour créer leurs tendances politiques, en échange de l’argent et des bénéfices qu’ils recevraient, en soulignant que certains parlementaires irakiens étaient prêts à travailler et à faire face à l’intervention étrangère, notant ainsi l’importance d’arrêter ces action des pays étrangers dans tous les aspects du processus politique en Irak, des élections à la formation du gouvernement.

Durant les derniers jours, le processus politique avait connu la formation des éléments de base dirigés par Al-Maliki et Al-Binaa et Al-Islah, dirigés par Al-Abadi et Al-Sadr. Selon QatariLeaks, les deux parties ont eu recours à la Cour fédérale pour savoir quelle partie présenterait son candidat au poste de Premier ministre.

De plus, les pressions extérieures ont joué un rôle clé dans l’adhésion des blocs à l’un des deux axes, notamment l’axe iranien, qui a réussi à collecter environ 155 députés, alors que la coalition d’Al-Sadr a déclaré l’adhésion de plus de 180 députés.

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