Les Escarmouches Limitées entre Israël et le Hezbollah Déboucheront-elles sur une Guerre Généralisée ? Derniers Développements
L’intensité des affrontements entre le Hezbollah libanais et l’occupation israélienne s’est accrue au cours des deux derniers jours, impliquant des missiles guidés, des obus de mortier, de l’artillerie, ainsi que des drones.
Le Hezbollah a déclaré dans des communiqués distincts avoir mené une série d’attaques le long de la frontière avec Israël.
Il a mentionné avoir attaqué trois drones au niveau de points de rassemblement des soldats de l’occupation israélienne à l’ouest de Kiryat Shmona, causant des blessures directes.
Il a également visé un rassemblement d’infanterie près du site de Dahr El Ahmar, en face de la frontière libanaise dans le secteur ouest du sud du Liban, ainsi qu’une force d’infanterie israélienne sur la colline de Karnitina près du site de Hidab Yaron.
Le Hezbollah a également confirmé avoir visé la base Brannit, le centre de commandement de la 91e division de l’occupation israélienne, avec des roquettes volcaniques. Il a également frappé un rassemblement d’infanterie israélienne dans la région de Taheet avec des missiles et de l’artillerie, causant des blessures directes.
Le Hezbollah, via sa chaîne affiliée Al-Manar, a déclaré que le nombre de blessés dans le nord d’Israël depuis le début de la confrontation à la frontière le 8 octobre a atteint environ 1523 personnes, mais Israël n’a pas confirmé cela.
En revanche, l’armée israélienne a déclaré avoir ciblé l’infrastructure du Hezbollah et une cellule qui a tenté de lancer des missiles antichars depuis le Liban près du village de Marounin dans le secteur central de la frontière. La frappe aérienne semble avoir été effectuée par un drone.
Elle a ajouté qu’elle « a attaqué à travers des avions de chasse, des hélicoptères d’attaque et des chars l’infrastructure du Hezbollah à l’intérieur du Liban, en réponse au tir de missiles depuis le Liban vers le territoire israélien. »
Israël a effectué une frappe aérienne sur la ville d’Ayta ash-Shab et a bombardé plusieurs villes du sud, selon l’Agence nationale d’information libanaise.
Des zones autour de Hula et Horsa Hura ont été soumises à des bombardements israéliens, et il y a eu un bombardement d’artillerie sur un bateau dans le district de Marjayoun.
Les bombardements se sont étendus aux régions de Wadi Al Salouqi et Horsa Hura entre Deir Mimas et Kfar Kila dans le sud du Liban. Il y a également eu une frappe israélienne sur le mont Liban dans la région de Naqoura dans le secteur ouest.
L’agence nationale officielle d’information a confirmé hier le décès de 9 civils, dont deux journalistes, lors d’une attaque israélienne dans le sud du Liban.
Dans ce contexte, le ministre libanais des Affaires étrangères par intérim, Abdullah Bouhabib, a déclaré qu’Israël cible délibérément les journalistes, une violation flagrante du droit international et de la répression de la liberté d’opinion et de la presse.
Bouhabib a ajouté, lors d’une rencontre avec la ministre belge des Affaires étrangères à son arrivée à Bruxelles hier, que le ministère déposera une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, appelant à la condamnation de ce crime odieux. Il a mis en garde contre l’extension de ce qu’il a décrit comme le « feu de Gaza » au Moyen-Orient, en l’absence d’efforts conjoints pour l’éteindre, selon ce qu’a rapporté l’Agence France-Presse.
En revanche, il semble que le côté israélien se prépare à une autre confrontation avec le Hezbollah, car des responsables de la sécurité israélienne ont informé le Wall Street Journal américain qu’ils estiment que l’armée israélienne a déployé environ 100 000 soldats à la frontière avec le Liban.
Selon le journal, les soldats israéliens ont transformé les zones frontalières dans le nord en un camp non déclaré, où des chars et des véhicules blindés sont déployés dans les rues, et les soldats ont dressé des tentes dans les champs.
Des formateurs militaires ont été envoyés dans les villages pour mettre à jour les compétences de combat des soldats de réserve, y compris la formation à la confrontation directe.
Un des parachutistes a déclaré que la question de la guerre ne concerne pas les conjectures, si elle éclatera ou non, mais seulement son estimation de son timing.