Société

Les bizarreries des leaders : des « titans » vaincus par leurs phobies


Ils ont mené des guerres qui ont consumé le monde et marqué l’Histoire avec des discours intrépides, mais de petites choses – parfois étranges – les ont terrassés.

Les phobies, cet ennemi invisible tapi dans les profondeurs des plus célèbres dirigeants de l’Histoire, ont été le seul adversaire capable de les « briser », révélant un aspect méconnu de ces « titans » qui ont façonné le monde.

Winston Churchill et l’agoraphobie

Le leader britannique Winston Churchill souffrait de la peur des espaces ouverts et vastes, un type de phobie connu sous le nom d’agoraphobie.

Ainsi, lors de son premier discours en tant que député au Parlement, il s’est retrouvé paralysé par la peur, incapable de prononcer un mot pendant plusieurs minutes. Tremblant, sa respiration haletante était amplifiée par le microphone, laissant l’audience perplexe.

Finalement, il a abandonné et regagné son siège. Ce qui compliquait davantage sa situation, c’était son bégaiement dans l’enfance, qui l’avait souvent exposé aux moqueries de ses camarades et contribué à développer cette phobie.

Mais l’homme célèbre pour sa phrase « Nous ne nous rendrons jamais » ne s’est pas laissé abattre. Il a travaillé sans relâche pour surmonter sa peur, devenant finalement l’un des plus grands orateurs du XXᵉ siècle et un maître des mots.

Hitler et la claustrophobie

Adolf Hitler, le dirigeant nazi, souffrait d’un autre type de phobie : la peur des espaces confinés. Certaines sources historiques rapportent que, lorsqu’il se retrouvait dans un espace exigu, il pouvait être pris de crises d’hystérie.

Ces crises se manifestaient par une transpiration excessive, une accélération du rythme cardiaque, des tremblements et une sensation de froid intense semblable à celle d’une immersion dans l’eau glacée.

Cette peur se reflétait dans la conception de ses espaces personnels, qu’il préférait vastes, qu’il s’agisse de sa maison ou de ses bunkers.

Cependant, la claustrophobie n’était pas sa seule phobie. L’homme qui aspirait à conquérir le monde était terrifié… par les dentistes.

Des rapports médicaux indiquent qu’il avait une peur panique de la douleur. Une simple extraction dentaire pouvait s’étendre sur huit jours, et il n’hésitait pas à annuler une intervention par crainte de souffrir, préférant supporter une douleur intense plutôt que d’y être exposé.

Les « cauchemars » de Washington et Staline

La phobie la plus tragique et comique à la fois était celle de George Washington, le premier président des États-Unis, qui craignait par-dessus tout d’être enterré vivant. Sur son lit de mort, sa seule exigence était que son enterrement ait lieu deux jours après sa mort et qu’on s’assure bien qu’il était réellement décédé.

De son côté, le dirigeant soviétique Joseph Staline souffrait d’une peur intense de la trahison et de l’assassinat, connue sous le nom de paranoïa.

Cette phobie le plongeait dans un état constant de méfiance, même envers ses proches. Sa croyance en des complots ou des trahisons se déclenchait à la moindre parole, geste ou situation.
Selon certains rapports, cette paranoïa lui a coûté beaucoup en termes de tranquillité et de santé mentale. Il était incapable de dormir d’une traite et se réveillait fréquemment pour vérifier qu’aucun intrus ne s’était introduit dans sa chambre ou n’avait empoisonné l’eau près de son lit.

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