Le soutien américain à la marocanité du Sahara : Un choix stratégique constant

L’attachement de Washington à la marocanité du Sahara et à l’initiative d’autonomie n’est pas une politique circonstancielle susceptible de varier selon les contextes, mais bien un choix stratégique clair qui reflète l’engagement des États-Unis envers les principes de stabilité régionale et de justice.

L’administration du président Donald Trump a réaffirmé, mardi, son soutien total et constant à la souveraineté marocaine sur le Sahara, soulignant que les pourparlers destinés à résoudre ce conflit artificiel doivent se dérouler exclusivement sur la base du plan marocain prévoyant une autonomie régionale sous souveraineté de Rabat. Cette position confirme la profondeur des relations stratégiques entre les deux pays.

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Dans un communiqué, la porte-parole du département d’État, Tami Bruce, a indiqué que le ministre Marco Rubio a rappelé, lors de sa rencontre à Washington avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, que la décision du président Trump de 2020, reconnaissant la souveraineté du Maroc sur le Sahara, demeure une politique officielle des États-Unis.

Tami Bruce a déclaré que « le ministre a réaffirmé l’appel du président Trump à toutes les parties pour s’engager sans délai dans des discussions, en s’appuyant sur la proposition marocaine d’autonomie comme seul cadre de négociation pour parvenir à une solution mutuellement acceptable ».

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L’engagement de Washington en faveur de la marocanité du Sahara et de l’initiative d’autonomie est donc une ligne directrice stratégique constante, indépendante des alternances politiques à la Maison Blanche. Il s’agit d’une approche durable face à un différend artificiel qui perdure depuis plusieurs décennies.

Cette orientation traduit également la volonté des États-Unis de renforcer leur coopération avec le Maroc dans divers domaines, notamment la sécurité et le commerce, tout en soutenant une solution pragmatique qui consolide la souveraineté du Royaume sur ses territoires.

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De plus, le soutien américain constitue un message fort à l’adresse de l’Algérie, qui persiste à soutenir le Front Polisario. Ce positionnement devrait inciter le gouvernement algérien à revoir sa politique rigide et à adopter une démarche plus pragmatique favorisant la paix et le développement en Afrique du Nord.

Il est important de noter que ce soutien transcende les clivages partisans américains : aussi bien les administrations républicaines que démocrates, à l’image de celle du président Joe Biden, ont soutenu fermement le droit légitime du Maroc à sa souveraineté sur le Sahara.

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Le conflit, artificiellement entretenu depuis 1975, oppose le Maroc, détenteur légitime du territoire, au Front Polisario soutenu par l’Algérie. Selon Tami Bruce, Marco Rubio a réitéré mardi que la proposition présentée par le Maroc en 2007 est « sérieuse, crédible et réaliste », constituant « la seule base possible pour une solution juste et durable ».

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara, initiée en 2020 par Donald Trump en contrepartie de la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, a ouvert la voie à une dynamique diplomatique internationale favorable à Rabat. En juillet dernier, la France a pris une décision similaire.

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L’Espagne, ancienne puissance coloniale au Sahara, a également exprimé en 2022 son appui au plan d’autonomie proposé par le Maroc.

Le processus onusien pour résoudre ce conflit est actuellement dans l’impasse. Rabat insiste sur le fait que l’autonomie constitue la seule base réaliste de négociation, alors que le Polisario et l’Algérie persistent à exiger un référendum, perpétuant ainsi une posture d’intransigeance.

L’Algérie a même refusé de participer aux négociations proposées par l’envoyé spécial de l’ONU, insistant sur l’organisation d’un référendum incluant l’option de l’indépendance — une position isolée, dépourvue de tout appui international, qui ne vise qu’à aggraver les tensions régionales.

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