Politique

Le Soudan avertit l’Éthiopie et confirme : Prêt pour toute possibilité de récupération de la paille et de retour de l’agression


Le Président du Conseil de Souveraineté du Soudan, Abdel Fattah Al-Barahan, a averti que son pays était prêt à tout risque, en réponse à ce qu’il disait être l’occupation par l’Éthiopie de territoires soudanais à Qafsha.

Lors d’une réunion tenue à Omdurman, la chaîne de télévision arabe a indiqué qu’il n’y aurait pas de négociations avec Addis-Abeba sur la démarcation de la frontière, l’Éthiopie devant subir les conséquences de la sécheresse.

Par ailleurs, il a souligné que les Forces armées soudanaises ne souhaitaient pas le coup d’État et le changement de gouvernement, et qu’elles veilleraient à la protection de la transition jusqu’aux élections.

Le Président du Conseil de la souveraineté de transition, le Commandant en chef des forces armées, le général Abdel Fattah Al-Barahan, a déclaré que les forces d’appui rapide avaient donné des modèles pour servir les citoyens et le peuple soudanais. « Depuis sa création, les Forces d’appui rapide ont travaillé pour le peuple soudanais et la révolution de décembre et ont renforcé la sécurité et la stabilité ».

Le Groupe d’experts a expliqué dans son intervention le premier pilier d’Abdel Fattah Al-Barahan, à l’École de guerre d’Dimanche, que  »le premier Vice-Président du Conseil de souveraineté, Mohamed Hamdan Dogolo, avait joué des rôles considérables, qu’il ne niait que Maber », soulignant que les forces d’appui rapide  »devaient faire partie intégrante des forces armées ».

Le Président du Conseil de souveraineté a ajouté : « Nous renouvelons la confiance dans les forces d’appui rapide et apprécions ce qu’elles font. Nous construirons le Soudan que nous rêvons, et l’appui rapide fera partie de la construction du Soudan. » Il poursuit : « Soyez assuré de la sécurité et de la tranquillité des Soudanais ».

Pour sa part, Mohamed Hamdan Dogolo a annoncé que les forces d’appui rapide étaient prêtes à effectuer toutes les tâches demandées par le gouvernement de transition et a souligné que les forces étaient prêtes à combler le déficit de sécurité au Darfour après le départ des forces de l’ONU.

Il a expliqué que toutes les forces régulières fonctionnaient en parfaite coordination entre leurs unités et a déclaré : « L’armée régulière est au coeur d’un homme et travaille bien. »

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