Le sommet Arabo-Israélien – Entre le rejet du terrorisme iranien et le soutien au peuple Palestinien
Ce soir, le Sommet Arabe Israélien se tient dans le désert du Néguev à Tel-Aviv, avec une forte présence américaine, qui se terminera demain lundi.
Les ministres des Affaires étrangères de Bahreïn, des Émirats arabes unis et du Maroc, les trois pays arabes qui ont signé les accords d’Abraham négocié par l’administration de Donald Trump en 2020 pour normaliser les relations avec Israël, doivent y assister.
Le Ministre des Affaires étrangères de l’Égypte, dont le pays a célébré le samedi dernier le 43e anniversaire du traité de paix de Camp David avec Israël, sera également parmi les participants.
Les observateurs considèrent qu’un tel sommet permettrait de renforcer la coopération israélo-arabe, les parties arabes cherchant à se calmer dans la bande de Gaza, à Ramallah et en Cisjordanie avant le mois béni du Ramadan.
Des sources bien informées ont révélé que les dirigeants arabes s’efforceraient d’appuyer la cause palestinienne lors du sommet et négocieraient avec la partie israélienne la non-escalade pendant le ramadan.
Présence américaine
Le Ministre israélien des affaires étrangères, Yaïr Lapid, a déclaré qu’avant le sommet avec quatre pays arabes, Israël et les États-Unis coopéreraient pour mettre fin au programme nucléaire de l’Iran, malgré leurs désaccords sur l’accord nucléaire qui se dessine.
À Jérusalem, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui prendra également part au sommet, Lapid a déclaré : « Nous avons des divergences sur l’accord nucléaire et ses conséquences, mais le dialogue ouvert et sincère fait partie de notre force d’amitié ».
Il a poursuivi : « Israël et les États-Unis continueront d’œuvrer de concert pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire ».
L’agence de presse française AFP a confirmé que le diplomate en chef à Washington tenterait d’approfondir le rapprochement israélo-arabe au sommet qui se tiendra dans le désert du Néguev, plus tard dans la journée du dimanche; Il devra également faire face à l’opposition à l’accord nucléaire émergent de l’Iran, ainsi qu’à des questions autour du conflit entre les États-Unis et la Russie autour de l’Ukraine.
Ordre du jour
Au début d’une tournée régionale, Blinken rencontrera le Premier ministre israélien Naftali Bennett avant de rejoindre le Ministre des Affaires étrangères Yaïr Lapid et ses homologues de quatre pays arabes au sommet basé au Sahara.
Selon l’agence française, les discussions sur le nucléaire iranien, à propos desquelles Israël et les États arabes du Golfe ont exprimé de vives inquiétudes, et l’invasion d’un mois par la Russie de l’Ukraine, un conflit dans lequel Israël a émergé en tant que médiateur potentiel, figurent en tête des priorités.
L’ambassadeur d’Israël à Bahreïn, Eitan Nye, a déclaré à Canal CAN : « Je pense que Blinken entendra une position très ferme sur l’Iran de la part de tous les États participant au sommet ».
Les discussions sur le nucléaire étaient proches d’un accord il y a quelques semaines jusqu’à ce que la Russie ait présenté les exigences de dernière minute des Etats-Unis, insistant sur le fait que les sanctions imposées à Moscou pour son invasion de l’Ukraine ne doivent pas affecter son commerce avec l’Iran.
Cette visite intervient à un moment où les relations avec plusieurs pays du Moyen-Orient sont confrontées à des défis, alors que des alliés importants comme Israël et les Émirats arabes unis remettent en question l’engagement de l’administration de Biden dans la région.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie ne fit qu’ajouter à la complexité des priorités de la politique étrangère des États-Unis. Ils se heurtent à des défis sur plusieurs fronts.
Relations entre Israël et la Ligue arabe
Les experts ont souligné que le sommet avait pour but de renforcer les relations israélo-arabes, dans la mesure où il était décrit comme une autre version de Camp David.
Les experts ont poursuivi : Durant le Sommet, les ministres arabes s’efforceront de soutenir fermement la cause palestinienne et de l’utiliser pour montrer leur sympathie à la population.