Politique

Le régime entrave les élections…Des manifestations dans les rues de Mogadiscio contre Farmaajo


La persistance du régime au pouvoir en Somalie, dirigé par Farmaajo, aggrave la situation dans le pays, à cause de l’entrave du processus électoral à la recherche d’une extension ou d’un retour au pouvoir.

En effet, le pays, qui jusqu’à dernièrement se préparait à organiser ses élections législatives à la fin du mois de décembre, entre dans une nouvelle crise après que le président Abdullah Farmaajo a commencé à mettre en œuvre son plan pour détourner les sondages, ce qui rend la rue somalienne en colère, en levant un carton rouge face au président et à son régime, avec la répression des forces de sécurité.

 

Les grandes manifestations se sont renouvelées dans la capitale, Mogadiscio, avec la participation marquante de jeunes hommes et femmes, qui se sont rassemblés, surtout dans la rue de La Mecque dans le centre-ville, près d’un croisement au palais présidentiel, contre le régime de Farmaajo et la manière dont il a organisé les élections générales, alors que les forces de sécurité ont continué à réprimer les manifestants, d’après Al-Ain News.

Les médias locaux ont rapporté que les forces de sécurité ont arrêté un certain nombre de manifestants et les ont détenus au poste de police du district de Waberi, elle a également dispersé d’autres manifestants qui se sont rassemblés à un croisement près du palais présidentiel à Mogadiscio.

Les manifestants en colère ont répétée des slogans appelant à des élections justes et un autre contre Farmaajo, en l’accusant d’avoir essayé de détourner les élections générales.

De plus, les manifestations ont coïncidé avec les demandes du conseil de l’union des candidats à la présidence d’arrêter les tentatives de détournement des élections, d’autoriser des manifestations pacifiques et de mettre fin à la violence contre les voix de l’opposition.

La colère intensifie en Somalie contre l’administration de Farmaajo pour les prochaines élections, en présence d’une colère populaire et des doutes de l’opposition sur l’intégrité du vote à la lumière de la formation de comités d’éléments affiliés au régime et à ses diverses institutions.

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