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Le Présidentiel Yéménite promet de dissuader les Houthis à l’intérieur comme à l’extérieur


Le Conseil présidentiel du Yémen promet de défendre les intérêts suprêmes du pays et de prévenir toute escalade hostile des milices Houthis, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Lors d’une réunion conjointe du Conseil présidentiel de commandement, avec tous ses membres, les hauts responsables de l’État siégeant dans les commissions du Conseil, le Gouvernement, le Parlement et les services de renseignements, le Conseil a estimé que les « milices Houthis étaient responsables du détournement des avantages considérables que la trêve avait apportés aux citoyens dans leurs zones de contrôle ».

Dans une déclaration faite à l’issue de la réunion, le Conseil a déclaré que les milices Houthis « confirment ainsi leur mépris du régime iranien et la primauté des intérêts du régime et de son projet subversif sur ceux du peuple yéménite », selon ses termes.

Ce communiqué déplorait « les menaces terroristes proférées par les chefs des milices Houthis contre les institutions nationales souveraines, les pays voisins et les lignes de communications internationales » et soulignait « l’engagement de l’État à défendre les intérêts suprêmes du pays et à empêcher toute escalade hostile ».

Le Président du Conseil présidentiel du Commandement Rachad Al-Alimi a affirmé que « le Gouvernement yéménite est attaché à une approche de paix globale, qui réponde aux aspirations du peuple à la restauration de l’État et à la fin du coup d’État, soutenu par le régime iranien ».

Le Président du Conseil présidentiel de commandement, les membres du Conseil et les dirigeants d’État ont exprimé leur « immense regret » de voir l’Envoyé spécial des Nations Unies, Hans Grundberg, échouer à prolonger la trêve, en raison de l’intransigeance des milices de la révolution syrienne, de leur obstination, de leur violence accrue et de l’aggravation de la pire crise humanitaire du monde.

Le Président a salué « la position et l’unité de la communauté internationale sur la question du Yémen », mais a déclaré que « cette position ne suffit pas à dissuader ces milices Houthis et leurs partisans à Téhéran ».

Al-Alimi s’est étonné des explications données par les milices Houthis pour se retirer de la Convention d’armistice, en déclarant que « le Conseil présidentiel a eu le mérite d’avoir placé la question des salaires au premier rang des mesures de confiance, en tant qu’engagement présidentiel préalable du peuple yéménite et de ses représentants ».

Il a rappelé que l’Accord de Stockholm obligeait les milices à verser les revenus provenant des ports d’Al Hudaydah pour payer les salaires des fonctionnaires dans les zones qu’elles contrôlent.

Le Président du Conseil présidentiel a présenté un volet de réformes des services et de l’économie, menées par le Conseil dans les provinces libérées, en soulignant la cohésion de tous les éléments nationaux et la différence entre l’objectif du rétablissement de l’État et celui de la fin du coup d’État.

La réunion conjointe du Conseil présidentiel du commandement et des dirigeants de l’État a examiné et pris les mesures nécessaires pour faire le point de la situation interne sur les plans politique, économique, militaire et de la sécurité.

Il a approuvé la poursuite de ses réunions dans la capitale provisoire d’Aden afin d’achever les réformes et les prestations de la transition prévues par l’annonce du transfert des pouvoirs.

La réunion a également salué la mobilisation populaire autour des réformes de la présidence, du Gouvernement, des efforts de restauration de l’État et de la fin du coup d’État des milices Houthis.

La trêve internationale s’est effondrée le 2 octobre, après que les milices Houthis aient refusé de la renouveler et accepté une proposition de l’ONU visant à la prolonger de six mois, malgré l’acceptation et l’engagement unilatéral du gouvernement.

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