Le président tunisien attaque les Frères musulmans : « Leurs illusions ne deviendront jamais réalité »

Le président tunisien Kaïs Saïed a adressé de virulents messages à l’encontre des Frères musulmans, qualifiant leurs tentatives de déstabilisation de l’État de « purs fantasmes ». Il a souligné que la réalité s’impose d’elle-même et que l’État restera solide face aux tempêtes.

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Cette déclaration a été faite lors d’une réunion au palais de Carthage avec :

• Chokri Ben Naceur, directeur général de la Télévision tunisienne (publique),
• Henda Ben Alaya Ghribi, directrice générale de la Radio tunisienne (publique),
• Najeh Messaoui, PDG de l’Agence Tunis Afrique Presse (publique),
• Saïd Ben Krim, directeur général de l’entreprise « SNIPE La Presse » (publique),
• Mohamed Ben Salem, délégué de « Dar Assabah » (confisquée par l’État).

Selon un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a insisté sur le rôle des médias dans le processus de libération nationale engagé depuis la chute du régime des Frères musulmans, notamment en luttant contre les rumeurs et les fausses accusations propagées.

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Il a appelé à restaurer la mission essentielle des médias, en dénonçant « les fausses rumeurs et les pages financées de l’intérieur et de l’extérieur, dont l’unique objectif est la propagation de mensonges que plus personne ne croit ». Il a également fustigé « certains individus, tant en Tunisie qu’à l’étranger, qui persistent dans leurs illusions de fragmenter et diviser l’État », en référence au mouvement Ennahdha, affilié aux Frères musulmans.

Il a insisté sur la nécessité de « se débarrasser des reliquats du passé et de certains concepts obsolètes qui ont perdu toute pertinence. Ceux qui s’accrochent au passé doivent comprendre que cette époque est révolue à jamais ».

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Le président a également longuement évoqué le processus de libération nationale et le rôle fondamental des médias publics à cet égard. Il a précisé que l’objectif n’était pas de faire de la propagande pour une faction politique, mais bien de servir l’intérêt du pays et de l’État.

Les pages affiliées au mouvement Ennahdha ont récemment intensifié leur campagne de désinformation sur les réseaux sociaux, diffusant de nombreuses rumeurs visant à saper la stabilité et la sécurité du pays.

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Parmi ces rumeurs, on retrouve :

• Des allégations sur l’état de santé du président Kaïs Saïed,
• Des spéculations sur les coulisses du pouvoir à Carthage,
• Des accusations sur les conditions de détention des membres des Frères musulmans en prison,
• Des informations mensongères sur la fuite présumée de juges tunisiens à l’étranger.

Ils ont également partagé d’anciennes images de manifestations pour inciter les Tunisiens à descendre dans la rue.

Selon des observateurs, cette campagne de désinformation vise à « déstabiliser le pays et compromettre sa stabilité ».

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