Après avoir suscité la controverse il y a deux jours au sujet de négociations avec la France concernant le Liban, le président du Parlement iranien, Mohammad Bagher Ghalibaf, a fait de nouvelles déclarations dans lesquelles il a affirmé que « le pilier principal du peuple libanais est le Guide suprême Ali Khamenei, ainsi que les responsables et le peuple iranien », selon ses propos.

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Il a également ajouté dans des déclarations à la presse, hier dimanche, que « les défaites stratégiques subies par les sionistes sur le terrain ont rendu la situation extrêmement difficile pour Israël », selon son expression. Ghalibaf, cité par « Al-Arabiya.net », a aussi « remercié tous les citoyens et responsables libanais qui lui ont témoigné de l’affection lors de sa visite au Liban ». Il a déclaré : « Mais il ne faut pas oublier que nous sommes tous des soldats au service de la République islamique d’Iran. »

De son côté, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a, dans un communiqué, qualifié les propos de Ghalibaf d’ingérence flagrante dans les affaires libanaises et d’une tentative d’imposer une tutelle inacceptable sur le Liban.

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Mikati a déclaré : « Nous sommes surpris par cette position, qui constitue une ingérence flagrante dans les affaires libanaises et une tentative d’imposer une tutelle inacceptable sur le Liban. Nous avons déjà informé le ministre des Affaires étrangères iranien et le président du Majlis (Conseil consultatif islamique) lors de leurs récentes visites au Liban de la nécessité de comprendre la situation libanaise, surtout que le Liban fait face à une agression israélienne sans précédent, et nous travaillons avec tous les amis du Liban, y compris la France, pour faire pression sur Israël afin qu’il cesse les hostilités. »

Ghalibaf avait suscité la polémique au Liban il y a deux jours lorsque Mikati s’était dit étonné des propos du président du Parlement iranien, selon lesquels Téhéran était prêt à négocier avec la France pour appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU dans le sud du Liban.

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Mikati a également affirmé que le sujet des négociations pour appliquer cette résolution internationale était exclusivement du ressort de l’État libanais et que tout le monde devait soutenir ce processus, plutôt que de chercher à imposer de nouvelles formes de tutelle inacceptables sous tous les aspects.

Il convient de rappeler que le président du Parlement iranien avait visité Beyrouth le 12 octobre, où il a réitéré le soutien de son pays au Hezbollah et au peuple libanais.

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Il a également proposé de fournir de l’aide au Liban, à condition qu’elle soit acheminée via un pont humanitaire direct entre Téhéran et Beyrouth, sous supervision gouvernementale. Il est à noter que plusieurs pays arabes, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ainsi que la Jordanie et l’Égypte, ont envoyé des cargaisons d’aide humanitaire au Liban au cours des derniers mois, et continuent de le faire.