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Le gouvernement dissous de Hamdok continue de collaborer avec les Nations Unies concernant la participation d’al-Burhan

Hamdok et les membres de son gouvernement dissous ont soumis un mémorandum contre al-Burhan aux Nations Unies


L’ancien Premier ministre Abdullah Hamdok, ainsi que deux anciens membres du Conseil souverain et des ministres, ont soumis un mémorandum au Secrétaire général des Nations Unies contre ce qu’ils ont qualifié de leader du coup d’État du 25 octobre au Soudan, Abdel Fattah al-Burhan, et sa participation à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Le mémorandum, daté du 23 septembre, a été signé par des personnes, dont « Abdullah Hamdok, Mohamed Al-Faki Suliman, Mohammed Hassan Eltaishi, des membres du Conseil souverain et des ministres tels que Khaled Omar Youssef, Nasr al-Din Abdul Bari, Hamza Balloua, Taysir El Nourani, Hashim Hasabelrasoul, Nasr al-Din Mufarreh, Al-Tahir Harbi, Al-Hadi Mohammed Ibrahim, Jadin Ali Obeid, Buthaina Dinar, et Omar Al-Najib, » en plus de Yasser Arman en tant que conseiller du Premier ministre.

Le mémorandum a annoncé qu’en date du 25 octobre 2021, la composante militaire, dirigée par le lieutenant-général Abdel Fattah Al-Burhan Abdurrahman, avait organisé un coup d’État militaire contre le gouvernement de transition civil, entraînant un effondrement constitutionnel complet. Cela a conduit à l’existence d’un gouvernement de facto, qui s’est également effondré avec le déclenchement de la guerre du 15 avril, conséquence directe du coup d’État contre le gouvernement civil.

Les institutions régionales et internationales, notamment l’Union africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies et l’Union européenne, ont exprimé leur rejet du coup d’État militaire, qui a sapé le gouvernement de transition et interrompu le processus de transition démocratique au Soudan, en adoptant des résolutions condamnant le coup d’État et appelant au rétablissement du pouvoir.

Les signataires ont déclaré que l’invitation adressée par ce qu’ils ont qualifié de chef du coup d’État pour participer à l’Assemblée générale des Nations unies au nom du Soudan contredit les positions déclarées et contribue à prolonger la guerre en cours au Soudan aujourd’hui, envoyant des signaux extrêmement dangereux et encourageants aux coups d’État militaires, qui ont récemment augmenté sur le continent africain.

La note a souligné que la glorieuse révolution de décembre 2018 avait définitivement déterminé la position du peuple soudanais à l’égard des coups d’État militaires et des régimes autoritaires en approuvant une légitimité civile totale pour la gouvernance et en rejetant le coup d’État du 25 octobre, tout en définissant le rôle de l’armée dans la politique en limitant sa fonction à la protection de la constitution et à la défense du pays contre les menaces extérieures. Inviter le chef du coup d’État, qui est partie prenante à la guerre en cours au Soudan aujourd’hui, va à l’encontre du désir clair du peuple pour la démocratie, la paix et la liberté.

La note précise :

Nous, soussignés, membres du gouvernement soudanais formé conformément au Document constitutionnel de l’année 2019, nous adressons à vous pour clarifier ce qui suit :

Tout d’abord, le 25 octobre 2021, la composante militaire, dirigée par le lieutenant-général Abdel Fattah al-Burhan Abdul Rahman, a mené un coup d’État militaire contre le gouvernement de transition civil, entraînant un effondrement constitutionnel complet. Cela a conduit à l’existence d’un gouvernement de facto, qui s’est lui-même effondré avec le déclenchement de la guerre du 15 avril, une conséquence directe du coup d’État contre le gouvernement civil.

Deuxièmement, les institutions régionales et internationales, notamment l’Union africaine, le Conseil de sécurité des Nations unies et l’Union européenne, ont exprimé leur rejet du coup d’État militaire, qui a sapé le gouvernement de transition et interrompu le processus de transition démocratique au Soudan, en adoptant des résolutions condamnant le coup d’État et appelant au retour du pouvoir aux civils.

Troisièmement, l’invitation adressée par le chef du coup d’État pour assister à l’Assemblée générale des Nations unies contredit les positions déclarées et contribue à prolonger la guerre en cours au Soudan aujourd’hui. Elle envoie des signaux extrêmement dangereux et encourageants aux coups d’État militaires, qui ont récemment augmenté sur le continent africain.

La glorieuse révolution de décembre 2018 a déterminé de manière décisive la position du peuple soudanais à l’égard des coups d’État militaires et des régimes autoritaires en approuvant une légitimité civile totale pour la gouvernance et en rejetant le coup d’État du 25 octobre. Elle a également défini le rôle de l’armée en politique en limitant sa fonction à la protection de la constitution et à la défense du pays contre les menaces extérieures.

Inviter le chef du coup d’État, qui est partie prenante de la guerre en cours, va à l’encontre du désir clair du peuple pour la démocratie, la paix et la liberté.

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