Le Front Polisario tente de tromper par la contrefaçon et la tromperie dans son agenda séparatiste
Le Front Polisario recourt à des astuces et des manœuvres à travers des institutions internationales, souvent avec l’aide de l’Algérie, afin de pouvoir accéder aux locaux des Nations Unies à des fins d’exposition, de couverture médiatique et pour rassurer ses partisans.
Le Forum de soutien aux partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf (Forcesatin) a exposé les méthodes illicites employées par les dirigeants du Front Polisario pour accéder aux bureaux de l’ONU. Cela inclut l’usurpation de rôles diplomatiques avec la facilitation de l’Algérie, le tout dans le but de promouvoir l’agenda séparatiste du Front Polisario dans les forums internationaux et de masquer le fait qu’il ne soit pas reconnu.
Les Nations Unies et leurs structures organisationnelles ne reconnaissent pas le Front Polisario, ni ne lui accordent une forme de reconnaissance, d’autorité ou d’accès à leurs locaux.
Le Forum a expliqué dans un communiqué que « cette république imaginaire recourt à des astuces, des manœuvres, de la fraude ou entre dans des institutions internationales avec l’aide de licences spéciales liées à des associations civiles, prétendant faussement leur être affiliée pour obtenir des permis de membre. Cependant, une fois qu’ils entrent dans les installations, ils commencent à prendre des photographies, qui sont envoyées aux médias algériens comme s’il s’agissait de réunions du Front Polisario avec des institutions internationales et des personnalités. »
Ces étapes sont également utilisées par le Front Polisario pour justifier les dépenses destinées à des individus de diverses régions et organismes, dont la plupart ne reconnaissent pas le Front Polisario. Comment peuvent-ils échanger des représentations ou permettre l’ouverture de consulats ou de représentations, à l’instar de la tentative d’Ibrahim Ghali de pénétrer en Espagne en utilisant une identité contrefaite pour un traitement médical, ce qui a conduit à la situation embarrassante d’un avion présidentiel algérien placé sous sa supervision. »
En 2021, la question de l’entrée d’Ibrahim Ghali en Espagne avec de faux documents de voyage a suscité des craintes de poursuites judiciaires. Des sources ont confirmé que Ghali avait choisi le nom de Mohamed Ben Batosh pour s’introduire en Espagne et maintenir la confidentialité de son arrivée. Il a également présenté d’autres documents contrefaits sous l’alias de Mohamed Abdullah. Ils ont ajouté que l’utilisation de deux identités différentes servait principalement à échapper à la justice espagnole, car de nombreuses plaintes ont été déposées contre Ibrahim Ghali par des victimes qui ont porté des accusations graves contre lui. De plus, cela visait à tromper les autorités de sécurité espagnoles et à dissimuler sa véritable identité, ainsi qu’à effacer les traces de ses déplacements en Espagne.
L’Espagne a reconnu avoir accueilli Ghali sur son territoire, invoquant des « raisons humanitaires », sans entrer dans les détails. Le même scénario se répète de manière similaire avec Oubi Buchraya, que le Front Polisario désigne comme son « représentant en Suisse« . Il participe à des réunions sous une identité contrefaite et manipule le droit international à des fins de publicité et de promotion, donnant l’impression que le représentant du Front Polisario rencontre des personnalités internationales.
En réalité, ce leader du Polisario manipule la loi et utilise une identité contrefaite pour faciliter ces rencontres. Le Forum de soutien aux partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf a souligné que « ces actions ne se limitent pas à Ghali et Buchraya, mais concernent presque tous les dirigeants, dont beaucoup sont recherchés par la justice, craignant l’arrestation, et utilisent des identités contrefaites pour se déplacer. Parmi eux, il y a ceux chargés de missions diplomatiques par le régime algérien, qui facilite leur accès aux locaux de l’ONU de manière détournée. »
De nombreuses situations ont confirmé cette contrefaçon, comme le représentant du Front Polisario à New York étant embarrassé lorsqu’il a été expulsé de l’entrée principale du siège de l’ONU réservée aux diplomates, après que son usurpation d’identité en tant que diplomate a été révélée.
Cela a entraîné son entrée par l’entrée arrière réservée aux associations civiles, à l’instar de tous les représentants des organisations civiles ordinaires. »
L’Algérie n’aide pas seulement les dirigeants du Front Polisario à tromper et à contrefaire des identités, mais mobilise également sa machine médiatique pour promouvoir des récits et des rumeurs sur les affrontements militaires entre l’armée marocaine et les séparatistes.
En réponse à cela, Mustafa Salma Ould Sidi Mouloud, ancien dirigeant du Front Polisario, a déclaré que le Maroc avait prouvé au cours des dernières décennies qu’il était plus intelligent et plus sage que l’Algérie dans la gestion du conflit du Sahara Marocain.
Il a expliqué que « le Maroc n’a pas besoin d’une action militaire terrestre dans la région du Sud, comme le prétendent certains sites web. Toute action militaire entreprise par le Maroc après l’opération Guerguerat changerait la situation sur le terrain », laissant entendre que l’Algérie répondrait par une intervention militaire directe dans les régions du nord du Sahara, sous prétexte de « protéger la sécurité nationale algérienne ».
