Politique

Le fils du chef des renseignements de Kadhafi retrouvé mort… « Assassinat » entre deux récits


Un corps sans vie, c’est ainsi que des sources indiquent que le fils d’Abdallah Senoussi, chef des services de renseignement libyens pendant le règne du défunt leader Mouammar Kadhafi, a été retrouvé.

Bien que l’on ne dispose pas encore d’informations officielles sur l’incident, ni de confirmation de la nouvelle de la famille du jeune homme, les récits sur les causes de l’assassinat éventuel sont contradictoires entre ceux qui affirment que Mohammed Senoussi a été retrouvé abattu et ceux qui affirment qu’il est mort d’un coup de couteau.

Entre les deux romans, les sites de médias diffusent des images d’écran d’un fils de Senoussi, qui relate la dernière apparition d’un jeune homme il y a des mois.

Des militants partisans de l’ancien régime disent qu’il a été retrouvé abattu dans la ville de Sebha, au sud de la Libye.

D’autres activistes affirment qu’il a été retrouvé mort en repos après une bagarre avec un cousin, affirmant avoir été poignardé et non blessé par balle.

La dernière apparition du fils d’Abdallah Senoussi, en décembre 2022, menace de fermer toutes les institutions gouvernementales dans le sud de la Libye si le gouvernement ne libère pas son père et les compagnons de son père.

Mohammed Senoussi est l’un des fils de Senoussi, très actif dans la cause de son père et qui a demandé sa libération par le gouvernement libyen.

Selon les analystes libyens, si l’information est confirmée, ce serait un coup de foudre, étant donné le prestige de la famille Senoussi, qui appartient à la tribu Mouqarah, l’élément important au sud, et qui est située près des réservoirs d’eau libyens au sein du système du grand fleuve industriel, et qui jouit d’une grande sympathie.

On ne sait pas encore si le meurtre du fils de Senoussi, une fois confirmé, est lié à la cause de son père ou a des dimensions politiques, ou est le résultat d’une querelle familiale ou autre.

Il y a des mois, la famille de Abdallah Senoussi a exercé des pressions pour sa libération, craignant que le sort d’Abou Augeila Massoud al-Marimi, suspect dans l’affaire de l' »attentat de Lockerbie », que les autorités de Tripoli ont remis à la justice américaine pour qu’il soit jugé, d’autant que son nom est mentionné dans les enquêtes relatives au célèbre incident.

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