Le Conflit entre les Composantes Sunnite et Chiite : Un Conflit Américano-Iranien Ravivé en Irak – Principaux Scénarios
L'Irak est témoin d'un conflit américano-iranien
Le débat sur la présence militaire américaine en Irak a refait surface, poussant Washington à défendre cette présence de manière explicite, en affirmant qu’elle vise à protéger ses intérêts et son ambassade, et que sa continuation est conditionnée à la capacité de l’Irak à protéger les ambassades et les missions diplomatiques.
Avec l’observation fréquente des forces américaines en Irak, on pense que la position américaine est claire dans la poursuite d’une stratégie américaine visant à sécuriser ses intérêts en Irak, au Moyen-Orient et plus spécifiquement dans le golfe arabe.
Une Crise de Décennies
Une crise continue depuis de nombreuses années, s’étalant sur plus de 40 ans, centrée toujours autour de l’Irak. L’Irak est depuis longtemps l’arène d’un grand conflit entre les États-Unis et l’Iran, chaque partie essayant de contrôler une composante populaire pour alimenter davantage les tensions sectaires au sein du pays.
Une Révision de la Politique Américaine sans Modifier les Objectifs Fondamentaux – protéger les sources d’énergie clés de la région, maintenir un soutien solide à Israël et contrer l’influence iranienne partout.
Après les résultats définitifs des élections générales en Irak le 10/10/2021, la situation a basculé suite à une déclaration émise par la référence chiite basée en Iran, l’ayatollah Kazim al-Haeri, le 28 août 2022. Cette déclaration pourrait être qualifiée de « piégée », car elle contenait des positions très provocantes à la fois dans le sens et dans le résultat. Au premier plan figurait la position de la direction religieuse chiite envers le processus politique en Irak et comment la relation entre la référence de Qom en Iran et la référence de Najaf en Irak affecte ce processus.
Soutien Américain aux Sunnites
Selon l’activiste politique irakien Sufyan Al-Samarrai, les États-Unis étendent leur influence vers toutes les villes sunnites d’Irak, et les forces paramilitaires chiites alliées aux milices iraniennes en Irak sont dans un état de peur, se contentant de nier et de réfuter les rapports venant d’Irak. Ces forces tentent de convaincre les chiites que les États-Unis ne se retourneront pas contre eux, car c’est eux qui les ont amenés là-bas via les chars américains, et ils ne peuvent pas abandonner leurs mercenaires, comme ils l’ont fait en Afghanistan.
Les experts estiment également que les États-Unis ne sont plus capables de confronter les factions armées, car ces factions ont également de l’influence et des relations avec les partis et les dirigeants politiques au pouvoir. Les forces armées irakiennes n’entreront pas en confrontation avec ces groupes armés. Par conséquent, la menace sécuritaire pour la présence américaine, que ce soit pour les compagnies pétrolières ou autres, persistera. Ces menaces fournissent un prétexte aux forces américaines pour fournir une protection et une sécurité.
Le Dr Abdul Kareem Al-Wazzan, analyste politique irakien, affirme que la présence militaire américaine en Irak est due à l’insistance de Washington selon laquelle elle vise à protéger ses intérêts et son ambassade, et que sa continuation est conditionnée à la capacité de l’Irak à protéger les ambassades et les missions diplomatiques. Cependant, en réalité, cette présence est due à sa présence au Moyen-Orient.
Al-Wazzan affirme dans des déclarations exclusives que la position américaine est claire et qu’elle est la continuation d’une stratégie américaine visant à sécuriser ses intérêts en Irak, au Moyen-Orient et dans le golfe arabe, et à rester une contrepartie continue à l’Iran.