Politique

Le Canada adopte la narrative Israélienne concernant le massacre de l’Hôpital Al-Muamadani


L’évaluation du Canada est guidée par l’analyse des dommages causés au complexe hospitalier, aux bâtiments adjacents et à la zone environnante, en plus du schéma de vol des munitions entrantes. Ses conclusions concordent avec celles de la France et des États-Unis.

Le Canada s’est joint aux États-Unis et à Israël pour considérer que ce dernier n’est pas responsable du bombardement de l’hôpital civil Al-Muamadani arabe à Gaza. Le Canada a déclaré que cela était probablement dû à un tir de roquette depuis Gaza qui a manqué sa cible, sur la base d’une analyse de rapports classifiés et en source ouverte.

Le ministère canadien de la Défense nationale a déclaré dans un communiqué que « l’analyse réalisée de manière indépendante par le Commandement du renseignement des Forces canadiennes indique avec un haut degré de confiance qu’Israël n’a pas frappé l’hôpital civil Al-Muamadani le 17 octobre 2023″.

Le Canada a précisé que son évaluation est guidée par l’analyse des dommages causés au complexe hospitalier, aux bâtiments adjacents et à la zone entourant l’hôpital, ainsi que par le schéma de vol des munitions entrantes.

Les résultats du Canada concordent avec les conclusions de la France et des États-Unis.

La Direction du renseignement militaire français a déclaré vendredi que l’explosion survenue dans un hôpital à Gaza n’était pas due à une frappe de missile israélien, mais était plus probablement le résultat d’une erreur de tir d’une roquette palestinienne.

La Direction du renseignement militaire français a ajouté : « Il n’y a rien qui suggère qu’il s’agissait d’une frappe israélienne, mais le scénario le plus probable est qu’il s’agissait d’une roquette palestinienne qui a mal fonctionné lors de son tir. »

Un responsable du renseignement militaire français a expliqué que « la nature de l’explosion et la communication avec d’autres partenaires du renseignement me poussent à confirmer l’absence de preuves que cela était une frappe israélienne. L’hypothèse la plus probable est qu’il s’agissait d’une roquette palestinienne qui a explosé avec une charge d’environ cinq kilogrammes. »

La Direction a décidé de publier son analyse à la demande de la présidence française pour garantir la transparence, car elle a identifié un écart plutôt qu’un cratère mesurant un mètre de long sur 75 centimètres de large, avec une profondeur de 30 à 40 centimètres. Elle a précisé que « environ cinq kilogrammes de matériau explosif sont nécessaires pour produire cet effet, certainement moins de dix kilogrammes. »

Le responsable a souligné que « l’hypothèse d’une bombe ou d’un missile israélien n’est pas possible, car la charge explosive pour ce type d’arme ne fait pas moins de 250 kilogrammes. Un missile de ce type aurait provoqué un cratère beaucoup plus grand. » Il a souligné « la cohérence d’une charge de cinq kilogrammes avec les roquettes en possession des Palestiniens ou qu’ils fabriquent. »

Les responsables palestiniens ont signalé que 471 personnes ont été tuées dans l’explosion qui a visé l’hôpital Al-Muamadani mardi dernier.

Le ministère de la Santé à Gaza a accusé Israël d’être responsable de l’attaque, tandis qu’Israël a affirmé que l’explosion était le résultat d’un tir de roquette lancé par des militants qui a manqué sa cible.

Israël a intensifié ses frappes aériennes sur la bande de Gaza assiégée, les sources palestiniennes rapportant dimanche que 80 Palestiniens au moins ont été tués lors de raids nocturnes.

Les sources ont mentionné que des avions de guerre israéliens ont effectué des dizaines de frappes aériennes sur des quartiers résidentiels et des structures civiles dans diverses parties de la bande de Gaza.

Le ministère de l’Intérieur à Gaza a signalé qu’au moins 12 personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne qui a visé un café à Khan Younès, dans la partie méridionale de la bande. Les secouristes et les travailleurs humanitaires ont également annoncé la récupération de neuf corps sous les décombres d’une maison détruite lors d’une frappe aérienne israélienne dans la ville de Beit Lahia, dans la partie nord de la bande.

Salama Maarouf, chef du bureau médiatique du gouvernement à Gaza, a déclaré lors d’une conférence de presse samedi soir à Gaza que les attaques continues d’Israël depuis trois semaines ont conduit au déplacement d’environ 1,4 million de personnes, dont la moitié se trouve dans les abris des Nations Unies.

Maarouf a expliqué qu’ils ont observé la destruction de 164 000 unités de logement, dont 15 100 ont été détruites, tandis que environ 139 000 unités de logement ont été partiellement endommagées, dont 10 656 unités qui ne sont pas habitables.

Il a ajouté que 67 bâtiments gouvernementaux et des dizaines d’installations publiques et de services ont été détruits par les attaques israéliennes, causant des dégâts importants. De plus, 176 écoles ont subi divers degrés de dommages, dont 30 écoles hors service. »

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