Le cabinet israélien s’embrase : Quel est l’impact de la menace d’annihilation Iranienne en Israël ?
Les menaces iraniennes envers Tel Aviv—une « guerre d’annihilation »—ont enflammé le cabinet israélien, à la suite de menaces persistantes depuis le début de la guerre du 7 octobre dans la bande de Gaza et l’escalade de plusieurs fronts, notamment ce qui s’est récemment passé entre Israël et l’Iran après les frappes israéliennes à Damas et dans le sud du Liban contre des commandants des Gardiens de la Révolution iranienne.
Confrontation Directe
La confrontation directe entre l’Iran et Israël s’est intensifiée après que Téhéran a lancé des frappes directes sur Tel Aviv via des drones et des missiles. Les frappes iraniennes se sont révélées inefficaces, Israël ayant annoncé que tous les avions et missiles attaquants lancés par l’Iran avaient été abattus hors de son espace aérien avec l’aide de ses alliés. L’Iran affirme avoir donné un préavis de 72 heures aux pays voisins et aux États-Unis avant d’exécuter les frappes.
Guerre Totale
Israël et le Hezbollah se sont précédemment dirigés vers une guerre totale, coïncidant avec la menace iranienne de lancer une « guerre d’annihilation » contre Israël si elle opte pour une guerre totale contre le Liban.
Des détails ont émergé sur une division au sein du cabinet israélien concernant cette guerre, bien que l’impression générale soit qu’il y avait un consensus israélien à ce sujet au sein du conseil. La mission iranienne aux Nations Unies a déclaré vendredi via la plateforme X (anciennement Twitter) que « en cas d’attaque israélienne contre le Liban, cela signifierait le début d’une guerre d’annihilation ».
Division Prononcée au Sein du Cabinet
Les médias israéliens ont rapporté que la menace iranienne, qui comprenait une évaluation selon laquelle les discours israéliens sur une attaque large n’étaient que de la « guerre psychologique », signifiait que l’Iran avait des informations indiquant que la question de la guerre totale ne faisait pas l’unanimité au sein de la structure décisionnelle israélienne.
L’autorité de diffusion israélienne a indiqué que la menace survient alors que la réunion du cabinet restreint sur la sécurité politique concernant la guerre dans le nord a été marquée par une crise aiguë et une division parmi les ministres. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a affirmé lors de la réunion de vendredi qu’il avait informé l’administration américaine qu’Israël « ne veut pas de guerre dans le nord et accepte de parvenir à un accord avec le Hezbollah« .
Cependant, cette déclaration de Gallant a surpris le ministre de la Sécurité nationale extrémiste Itamar Ben Gvir, qui a réagi vivement en affirmant qu’il n’était pas possible d’arrêter l’escalade en signant un accord avec le Hezbollah et que la situation actuelle devait mener à la guerre.
Le journal Yedioth Ahronoth a mis en lumière cette division qui a émergé pour la première fois en parallèle avec les menaces iraniennes, indiquant que la position de Gallant intervient alors que le Hezbollah a lancé des dizaines de roquettes et trois drones vers la Galilée la veille.
Le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, a interrompu le débat houleux entre Gallant et Ben Gvir, en demandant à ce dernier : « Mais même si nous gagnons, nous irons vers un accord, ne le pensez-vous pas ? », ce à quoi Ben Gvir a répondu : « Nous gagnerons, et alors il n’y aura personne avec qui signer un accord ».
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Analyse Politique
Le professeur de sciences politiques Tarek Fahmy a déclaré que la question de l’impact des menaces d’annihilation iraniennes sur Israël ne concernait pas seulement les menaces verbales mais leur effet global sur la structure israélienne. Fahmy a souligné que chaque partie cherche à se renforcer mutuellement dans une dynamique de dissuasion réciproque.
Fahmy a ajouté que ce que nous pourrions voir dans les temps à venir sera plus difficile, mais personne ne veut entrer dans une confrontation directe. Les règles d’engagement continuent, ce qui signifie qu’il n’y a pas d’indication d’une action militaire ou de confrontations entre les deux parties. Cela montre un monde de tension entre les deux parties, mais c’est une prudence calculée et planifiée.
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Fahmy a également mentionné que l’Iran et les États-Unis sont engagés dans des négociations par l’intermédiaire de parties intermédiaires. La confrontation entre Israël et le Hezbollah pourrait durer un certain temps, en particulier dans le cadre de la dissuasion réciproque.
Opinion de l’Analyste Politique
Le chercheur politique Dr. Muneif Al-Malafikh a affirmé que les menaces iraniennes d’anéantir Israël ne sont pas nouvelles. L’Iran est habitué à lancer des menaces à travers les médias sans les mettre en œuvre, que ce soit contre Israël ou les pays de la région.
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Al-Malafikh a ajouté que la révolution iranienne, dirigée par Khomeini en 1979, avait annoncé l’exportation de la révolution, ce qui était destiné aux pays de la région, y compris les pays du Golfe, visant à les soumettre à la tutelle de la République islamique.