L’armée soudanaise recrute des bataillons des ‘Frères’… Détails
Il semble que les partisans de l’ancien président soudanais, Omar al-Béchir, ont joué un rôle important dans l’ignition du conflit en cours au Soudan. Les experts soupçonnent qu’ils manipulent l’armée soudanaise sous la direction du général Abdel Fattah al-Burhan.
Face aux défis au Soudan, al-Burhan a sollicité l’aide d’anciens leaders militaires du régime d’al-Béchir, qui suivent l’idéologie des Frères musulmans et les soutiennent.
Lorsque la guerre a éclaté entre l’armée et les ‘Forces de Soutien Rapide‘, ils se sont déclarés et ont participé au combat aux côtés de l’armée contre les Forces de Soutien Rapide et ce qu’ils appellent les ‘traîtres et les agents’, qui sont des civils ayant contribué au renversement de leur régime, en particulier l’alliance civile ‘Liberté et Changement’. Ils ont directement annoncé un bataillon appelé ‘Bataillon de Baraa bin Malik’.
Les ‘bataillons de l’ombre’ sont des milices islamistes qui ont combattu aux côtés de l’armée lors de leurs guerres au Sud-Soudan, au Nil Bleu et au Sud-Kordofan. Ils ont également joué des rôles clandestins dans la répression des manifestants et de l’opposition politique, provenant des Forces de Défense Populaire, avec une réputation tristement célèbre.
Contrôle de l’Armée Outre les ‘bataillons’, de nombreuses personnes au Soudan accusent le mouvement islamique de chercher à prendre le contrôle de l’armée et à la transformer en une ‘armée organisée’. Ils ont suivi une série de tactiques, en commençant par la mise à la retraite de milliers d’officiers nationaux et en assassinant même beaucoup d’entre eux. Ensuite, ils ont cherché à contrôler les nouvelles recrues de l’école militaire, tout en recrutant des officiers par la persuasion et l’intimidation. Finalement, lorsque le régime de l’ancien président Omar al-Béchir est tombé, le Soudan s’est retrouvé avec une armée gouvernée par l’idéologie des Frères et contrôlée par le ‘Comité de Sécurité’ composé de leurs membres.
Selon l’ancien écrivain islamique Ashraf Abdel Aziz, le secrétaire général actuel du ‘Mouvement Islamique‘, Ali Ahmed Karti, qui a fait l’objet de sanctions américaines la semaine dernière, a travaillé au sein des officiers et de l’armée depuis ses années universitaires, aux côtés de deux autres, Ahmed Mohamed Ali Al-Fashawiya et Al-Zubair Ahmed Hassan. Ils étaient alors connus sous le nom de ‘chauffeurs’ et supervisaient l’organisation des ‘officiers des Frères‘ au sein de l’armée.
Tout en conservant sa position parmi les ‘chauffeurs’, Karti a également été coordinateur des Forces de Défense Populaire, qui représentaient une ‘milice des Frères‘, affirmant soutenir l’armée. Cela lui a permis de renforcer sa relation avec l’appareil militaire grâce à sa connexion avec l’organisation des ‘officiers des Frères‘ ou les Forces de Défense Populaire, ce qui en a fait la figure la plus influente dans l’appareil de sécurité et militaire. »