La scène libyenne est en attente… est-ce que 2023 sera la solution à la crise ?
L’année dernière, de multiples affrontements armés ont eu lieu dans la capitale, Tripoli, sur fond de lutte pour le pouvoir exécutif, entre les milices pro-Abdel Hamid Dbeibah et son rival, Fathi Bachagha, qui ont pris fin avec le contrôle de Tripoli par les loyalistes de Dbeibah. Les affrontements sanglants entre milices rivales dans la ville de Zaouïa, dans l’ouest libyen, se sont poursuivis, ainsi que l’insécurité qui règne dans les zones sous contrôle des milices.
Les espoirs déçus
Il reste à espérer que les présidents des deux Chambres parviendront à un accord sur les fonctions souveraines et la base électorale constitutionnelle, comme cela a été le cas avec l’accord sur la nomination d’un président du Conseil suprême de la magistrature, qui sera révélé dans les jours qui viennent.
Situation difficile
Mohammed Zubeidi, analyste politique libyen, a dit que la situation dans laquelle se trouve la Libye est extrêmement difficile, car il n’y a pas de solution rapide et radicale à la crise actuelle en Libye. Il a souligné qu’il fallait établir une base constitutionnelle pour la tenue des élections, un appel que tous les acteurs de la scène libyenne, tant régionaux qu’internationaux, ont lancé.
Les divisions politiques
L’analyste politique libyen a ajouté dans une déclaration spéciale que, malgré de nombreuses initiatives et médiations régionales et internationales, les partis politiques n’avaient pas réussi à sortir de la crise. La situation est devenue encore plus désespérée après l’attaque de l’armée libyenne contre la capitale, Tripoli, en 2019, et l’utilisation par le gouvernement d’Al-Wefaq, alors en Turquie, d’une intervention militaire par l’intermédiaire de mercenaires et de son armée pour empêcher l’armée libyenne de libérer Tripoli du pouvoir des milices.
La solution politique en Libye, en raison des désaccords entre les principales forces politiques sur la loi électorale, les conditions de la nomination à la présidence et les divisions entre les institutions de l’État, a été entravée par un conflit de pouvoir entre deux gouvernements.