La quête du pouvoir et la perturbation des régimes… L’approche des Frères musulmans depuis leur fondation
L’académicien et journaliste Mohammed Al-Mufti a consacré son dernier article dans le journal « Okaz » à discuter de la pensée de l’organisation des Frères musulmans, de ses ambitions et des dissensions au sein de ses rangs.
Al-Mufti a déclaré : Malgré le fait que les symboles du groupe portent le manteau de l’islam modéré, les événements ont prouvé que la quête du pouvoir était le moteur principal des dirigeants des Frères musulmans. Leur approche s’est toujours manifestée dans leur tentative d’accéder au pouvoir en menaçant de créer le chaos destructeur et en semant la panique. Cela a entraîné un affrontement violent entre eux et les gouvernements des pays où ils se sont propagés, en plus du rejet populaire qu’ils ont rencontré.
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Il a ajouté : L’approche adoptée par les Frères – et ceux qui leur ressemblent – est de remettre en question la légitimité des régimes en place et de les déclarer mécréants, afin de susciter des troubles au sein des sociétés en vue de renverser le gouvernement en place. Leurs plateformes ont cherché à ternir l’image des sociétés dans les pays où ils se sont implantés, les qualifiant de décadentes. Ils interprètent cela – selon leurs prétentions – comme la corruption du pouvoir en place. Leur appel a été construit sur de nombreuses mensonges, partant du principe que la fin justifie les moyens, et les conflits entre les dirigeants des Frères eux-mêmes montrent clairement que l’organisation elle-même souffre de problèmes idéologiques, ce qui a conduit à la dissidence de nombreux dirigeants, qui ont vu que l’organisation s’éloignait de sa mission prédicatrice pour devenir un outil politique.
Il a souligné que chaque courant de ces courants extrémistes comme les Frères musulmans cherche à exclure les autres courants de la scène politique et cherche à modeler tout le monde dans le cadre de son moule intellectuel restreint. C’est pourquoi beaucoup méprisent leur hypocrisie détestable, qui est en contradiction avec les principes de la religion islamique, qu’ils trouvent facile de violer si cela entre en conflit avec leurs plans. Par exemple, le meurtre délibéré d’innocents est totalement interdit en Islam, mais la plupart d’entre eux le pratiquent froidement s’il sert leur cause et les rapproche du pouvoir, même d’un pas.
En conclusion de son article, Al-Mufti a souligné que beaucoup de sympathisants de la pensée de ce groupe ne sont liés que par la haine qu’ils nourrissent envers les autres catégories de personnes. La haine est ce qui les unit, et c’est pourquoi il est nécessaire de faire preuve de prudence lors de l’observation des inclinations de certains membres de la société, qui pourraient les pousser à rejoindre des groupes terroristes ou même simplement à sympathiser avec eux. Ces individus ressemblent à des couteaux toujours dans leur fourreau, mais prêts à se précipiter sur les autres pour déchirer le tissu de la société si l’occasion se présente.
