La police autrichienne a déclenché des enquêtes sur les associations qui sont soupçonnées de former une organisation terroriste
Dans le cadre d’une enquête sur les associations soupçonnées d’intégrer et de supporter les groupes terroristes des Frères musulmans et du Hamas dans quatre différentes régions, la police autrichienne a déclenché plus de 60 enquêtes et elle vise 70 suspects.
La police a déclaré avoir détenir et questionner au moins 30 personnes et a saisi des preuves importantes concernant les liens de ces associations avec les groupes terroristes.
D’après le bureau du procureur général, ces enquêtes entrent dans le cadre des perquisitions intenses qui ont été déclenchées il y a presque un an, par le Bureau pour protection de la Constitution et la lutte contre le terrorisme.
Formation d’organisation terroriste et des soupçons de blanchiment d’argent
En effet, l’islam politique est considéré comme une grande menace à l’Autriche. Lundi dernier, un sympathisant à l’organisation de Daeich a ouvert le feu sur des passants à Vienne, ce qui a causé la mort de 4 personnes et plusieurs blessés.
Pendant les derniers 20 mois, les autorités autrichiennes ont débuté à prendre d’une manière sérieuse le danger des Frères musulmans. De ce fait, elles ont imposé en février 2019 une interdiction contre les symboles de cette organisation terroriste. De plus, elles ont déclenché plusieurs enquêtes contre ses associations et ses dirigeants.
Les perquisitions ont montré que ces associations présentent une menace de tout l’Etat autrichien et qu’elles adoptent la violence comme stratégie. D’après le procureur général, les associations sont suspectées de constituer une organisation terroriste, de financer le terrorisme et de s’engager dans le blanchiment d’argent. La police a également révélé que ces associations forment des bastions de l’islam politique et extrémiste.
Un coup dur aux Frères musulmans
En outre, le chancelier Sebastian Kurz s’est dit hier Mardi qu’il est déterminé à lutter contre l’islam politique.
De sa part, la ministre autrichienne de l’Intégration, Susanne Raab, a considéré cela comme un coup dur envers les Frères musulmans, en soulignant que ces procédures assurent que l’Autriche combattre sérieusement contre les idéologies extrémistes et radicales. Elle a encore précisé que son gouvernement ne permettra jamais aux idées extrémistes de trouver une place en Autriche.