La commission présidentielle à Shabwah s’occupe des événements produits à Ataq après la rébellion des Frères Musulmans
La première réunion d’une commission présidentielle constituée par le Conseil présidentiel du commandement présidentiel de la province de Shabwah a eu lieu pour traiter des effets de la rébellion armée des Frères Musulmans.
Le Ministre de la défense du Yémen, le général Mohsen Al-Daari, Président de la Commission lors d’une réunion avec le Ministre de l’intérieur et un gouverneur de Shabwah, a souligné la nécessité de mettre les forces militaires et de sécurité à l’écart des partis politiques et de préserver la survie de l’État.
Le Ministre yéménite de la défense a déclaré qu’il avait été chargé par le Conseil présidentiel de la gestion des événements de l’époque, qualifiant ce qui s’était passé de « douloureux », et qu’il s’était engagé à appliquer les décisions présidentielles et à superviser, y compris le retour des biens et du matériel de l’axe militaire d’Ataq.
Il a affirmé que « tout commandant ayant fait l’objet d’une enquête pour infraction à la loi serait jugé et n’occuperait aucun poste à l’avenir », notant que les commandants militaires seraient évalués en vertu de leur obligation de rotation.
Il a également appelé à la compréhension de la décision des autorités locales de régler des incidents anciens, expliquant qu’il « s’emploiera à remédier aux problèmes qui se sont produits et à faire confiance aux responsables politiques pour surmonter ces divisions et réparer les dégâts ».
Le ministre de la Défense du Yémen a également déclaré que le Conseil présidentiel du Commandement incluait différentes forces, y compris militaires, pour unifier la résolution contre les milices des Houthis, soulignant la nécessité pour l’armée de se tenir à l’écart des partis politiques.
Il a ajouté que le Conseil présidentiel comprenait diverses forces putschistes Houthis et que toutes les parties devaient l’assimiler et servir l’intérêt national sans être politisées.
Al-Daari a également refusé de soumettre les institutions souveraines de la défense, de l’intérieur et des renseignements à une surveillance politique partisane, déclarant que le Yémen est aux prises avec les pires guerres et a été déchiré dans l’histoire par les milices des Houthis.
Le Ministre yéménite de la défense s’est engagé à réintégrer Shabwah dans son mandat de zone économique, un gouvernorat riche en ressources qui peut nourrir tout le pays.
Depuis l’aube du lundi, les Frères Musulmans et leurs dirigeants ont dirigé dans l’axe d’Ataq, les Forces Spéciales et de la Force de Secours dans une sorte de rébellion de la légalité, depuis le limogeage du commandant des Forces Spéciales, Abd Rabbo Lakab, pour son implication en cas de combats et de chaos dans le gouvernorat où se trouvent les milices des Houthis à la frontière administrative.
À la suite de ces troubles, le Conseil présidentiel a pris des mesures décisives, notamment en nommant trois chefs militaires et de sécurité à Shabwah, après avoir démis les chefs rebelles des Frères Musulmans, avant que le préfet de Shabwah, Awadh AL-Awlaki, n’annonce, à l’issue d’une opération militaire visant à mettre fin à la rébellion des Frères Musulmans, afin d’instaurer la sécurité et la stabilité dans la ville de la mer d’Arabie.
Le Président du Conseil présidentiel de commandement a créé un comité présidé par le Ministre de la défense, composé du Ministre de l’intérieur et de cinq membres de la Commission militaire mixte de sécurité, conformément à l’annonce du transfert de l’autorité pour enquêter sur les causes de l’insurrection des Frères dans la province de Shabwah, afin de régler la situation.