Politique

Kaïs Saïed: Il n’y aura de dialogue qu’avec les personnes honnêtes


Un grand refus en Tunisie d’un retour du mouvement Ennahdha sur la scène politique tunisienne, alors que la colère populaire est générale à propos du groupe terroriste qui a pris le contrôle du pays, jusqu’aux actions du 25 juillet dernier qui ont fait voler en éclats les illusions du groupe terroriste Ennahdha en Tunisie.

Pas de dialogue avec le mouvement des Frères musulmans

Le Président tunisien Kaïs Saïed a déclaré ces dernières heures qu’il n’y avait ni dialogue ni paix avec les Frères Musulmans, soulignant qu’il n’y avait ni reconnaissance, ni dialogue, ni paix, sauf avec les Patriotes. Il s’agissait d’un discours diffusé sur la page officielle de la Présidence, lors du banquet Iftar, mercredi au Palais de Carthage, en présence des familles des martyrs et blessés des opérations terroristes des forces militaires et de sécurité et de plusieurs martyrs et blessés de la révolution.

Le Président tunisien Kaïs Saïed a souligné qu’il n’y aura pas de dialogue avec ceux qui veulent frapper l’État, mais seulement avec les honnêtes, la reconnaissance des seuls patriotes, et qu’il n’y aura pas de reconnaissance pour ceux qui ont vendu ou tenté de vendre le pays. Il n’y aura de paix que s’ils réussissent à la réconciliation et s’ils négocient avec des gens sans scrupules.

Les déclarations du Président tunisien Kaïs Saïed ont été le résultat d’un large dialogue national entre les mouvements et partis politiques tunisiens, ce qui a permis à de nombreux observateurs d’estimer que le lancement du dialogue national devait être annoncé à la lumière des résultats de la consultation populaire en prélude au référendum du 25 juillet prochain.

Les Frères Musulmans ont été rejetés

Mme Badra Kaaloul, Directrice du Centre national d’études stratégiques de Tunisie, a expliqué : « Le dialogue national tunisien rassemblera toutes les composantes de la société et tous les partis politiques et n’acceptera pas la présence des frères terroristes à la table du dialogue, comme le Président tunisien l’a souligné dans ses déclarations qu’il n’y a pas de dialogue avec les assassins et les personnes impliquées dans des actes de violence ».

L’analyste tunisienne a ajouté que le dialogue national aurait lieu après le congé de la fête de l’Aïd et rassemblerait toutes les couches de la société tunisienne, soulignant qu’il y aurait des revendications à poursuivre le dirigeant d’Ennahdha pour ses sentiments antisociaux envers le peuple tunisien et ses récentes décisions, dans lesquelles le peuple a remporté la victoire sur ce groupe terroriste.

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