Politique

États-Unis – Appel à la suspension des discussions secrètes entre Washington et Téhéran


Un groupe de républicains au Congrès des États-Unis a demandé à l’administration Joe Biden de suspendre les négociations secrètes avec l’Iran et de fournir des explications au peuple américain sur les enjeux de ces négociations.

Un groupe de membres républicains de la Commission des affaires étrangères et des services armés de la Chambre des représentants a écrit à l’administration de Biden : « Nous vous demandons instamment de témoigner immédiatement devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès sur les négociations avec l’Iran avant qu’un accord ne soit conclu à Vienne, ou que les discussions aient échoué », selon l’agence Iran-International.

La lettre demandait au gouvernement de Biden d’expliquer ses alternatives à l’accord nucléaire et comment il entendait faire face à un large éventail de menaces posées par l’Iran, notamment les programmes nucléaires, les drones de combat et la détention des citoyens américains à Téhéran. Les députés républicains ont souligné que « le secret des négociations de Vienne et les demandes de l’Iran pour des milliards de dollars d’exemptions pour les activités terroristes dans la région sont inacceptables et donnent l’impression que l’administration Biden a l’intention de conclure un accord plus faible que celui de 2015 ».

Dans le contexte des menaces nucléaires iraniennes, le Directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a confirmé que l’organisation des Nations Unies continuait de chercher à clarifier les réponses de Téhéran sur les questions relatives à la découverte de molécules d’uranium enrichi dans trois sites iraniens.

Dans une interview accordée à Associated Press hier, Grossi a évoqué la possibilité pour l’Iran de se doter d’une capacité d’enrichissement de l’uranium, déclarant qu’elle utilisait des centrifugeuses sophistiquées et les transportait vers des endroits où elle se sentait mieux protégée.

Il est rappelé que Grossi s’est rendu à Téhéran en mars dernier et a accepté avec les autorités iraniennes que celles-ci présentent leurs réponses à l’AIEA avant le 20 mars.

Mais le président iranien de l’AIEA, Mohammad Eslami, a affirmé que les réponses avaient été envoyées à l’agence en temps voulu.

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