Iran – Des manifestations de masse dans les universités réclament l’expulsion des mollahs
Samedi, de nombreuses universités iraniennes ont connu des manifestations étudiantes et des défilés pour dénoncer la situation politique et économique du pays. Les manifestants ont demandé à la sécurité iranienne d’arrêter de réprimer les manifestations qui ont eu lieu dans le pays il y a deux semaines et ont appelé à la libération des prisonniers et des détenus.
Dans ce contexte, les étudiants de l’Université de Chiraz, dans le Sud-Ouest de l’Iran, se sont joints à la grève des universités, ont organisé un rassemblement, samedi 1er Octobre, sur le campus de l’université et se sont unis dans leur marche de protestation, « Cher étudiant jaloux, nous voulons votre soutien ».
Les étudiants de l’université libre de Mechhed, dans le Nord-Est de l’Iran, se joignirent à la grève des universités et crièrent devant les forces de sécurité: «Oh, déshonorant, déshonorant », après avoir tenté de mettre fin à leurs manifestations.
Dans le même ordre d’idée, des vidéos envoyées à Iran International ont montré que des étudiants de l’université Zanjan se sont ralliés aux manifestations qui ont émaillé l’Iran samedi dernier en scandant des slogans tels que « La Femme, La Vie Et La Liberté ».
Avant cela, les étudiants de la faculté de médecine de l’Université libre de Téhéran ont commencé à manifester samedi matin et ont confirmé que les manifestations se poursuivaient jusqu’à ce que leurs revendications légitimes soient satisfaites.
Dans le même ordre d’idées, selon des vidéos en provenance d’Iran, les marchés de Sanandaj, Merîwan et Baneh dans la province iranienne du Kurdistan, Ourmia, Bukan, Naqadeh, Piranshahr et Oshnaviyeh dans la province occidentale de l’Azerbaïdjan ont connu des grèves publiques pour dénoncer les tirs de roquettes du régime iranien contre les positions des partis kurdes dans la province du Kurdistan iraquien.
Dans ce contexte, un groupe de chauffeurs de bus et d’employés de la Société des transports de la capitale, Téhéran, a annoncé dans une déclaration qu’ils s’associeraient aux grèves publiques en réponse à la répression des manifestants par les forces de sécurité.