Société

Étude : Les humains ne sont pas « Intrinsèquement » égoïstes


Une nouvelle étude, menée par des équipes de l’Université allemande de Munich et de l’Université suisse de Zurich, suggère que les humains ne privilégient pas uniquement leurs propres intérêts lors des processus de prise de décision. Au lieu de cela, les scanners cérébraux révèlent que prendre en compte les préférences des autres active également les centres de récompense dans le cerveau, indiquant une tendance à un comportement altruiste.

Selon un rapport publié par « Newsweek », la recherche a impliqué 46 participants chargés d’évaluer leurs préférences alimentaires et celles des autres. Ils ont ensuite été invités à distribuer des quantités de nourriture entre eux et les autres de manière à bénéficier à tous, en tenant compte des préférences individuelles. Tout au long de l’expérience, les chercheurs ont surveillé l’activité cérébrale à l’aide de techniques d’imagerie.

Les résultats ont montré que lorsque les participants ont pris en compte les préférences des autres, les mêmes systèmes de récompense dans le cerveau ont été activés que lorsqu’ils considéraient leurs propres désirs. Cela indique que les humains trouvent du plaisir non seulement à satisfaire leurs propres besoins, mais aussi à faire des choix qui bénéficient aux autres.

Les implications de cette recherche dépassent le cadre du laboratoire, offrant des éclairages sur les processus de prise de décision quotidiens. Par exemple, que ce soit pour choisir un cadeau pour un ami ou sélectionner un candidat politique, les individus tiennent souvent compte de l’impact plus large de leurs choix sur les autres.

Les systèmes de récompense dans le cerveau, composés de différentes structures, sont activés par des expériences considérées comme gratifiantes ou agréables, telles que savourer de délicieux aliments ou utiliser des substances addictives. Des études antérieures, y compris une étude publiée en 2019 dans le Journal of Cognitive, Affective, & Behavioral Neuroscience, ont montré que des actes de bonté stimulent également cette voie de récompense, similaire au plaisir tiré de la satisfaction des besoins fondamentaux.

Bien que les mécanismes précis sous-jacents à la nature gratifiante du comportement altruiste restent flous, les chercheurs estiment qu’ils peuvent découler de la nature sociale inhérente des humains ou des adaptations évolutives favorisant les interactions coopératives. Une exploration plus approfondie de ces processus neuronaux approfondit notre compréhension du comportement humain et des dynamiques sociales.

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