Turquie

Erdogan recule dans sa politique hostile envers l’Europe… et des sanctions vont être imposé à Ankara


Lors de sa dernière réunion avec des membres du parti de la justice et du développement qui le dirige, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a montré un recul dans le ton de ses déclarations contre les pays européens. Il a indiqué qu’il voit son pays comme une partie de l’Europe et que tout problème avec des pays ou des institutions ne pouvait être résolu que par la discussion et les négociations.

Il s’est avéré que la déclaration d’Erdogan montre un retournement et un changement d’approche dans un l’avenir, de telle sorte que la Turquie revienne militairement à sa position traditionnelle d’alliée au sein de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et économiquement et politiquement dans les institutions de l’Union Européenne.

Depuis 1987, la Turquie tente d’intégrer officiellement à l’Union Européenne et elle a effectué plusieurs négociations pour l’adhésion, mais elle a toujours échoué, car les partis et les dirigeants politiques turcs ont refusé d’accepter les dix-sept critères de Copenhague, qui sont liés à un ensemble de réformes qui doivent être adoptées, afin qu’elle soit un pays éligible à l’adhésion à l’Union.

Il s’est avéré également que le président turc a rendu compte que l’Union européenne ne recule pas à la possibilité d’imposer des sanctions sévères contre son pays, en raison de sa politique hostile. En outre, le président élu américain Joe Biden sera le premier à faire face à la politique coloniale d’Erdogan.

Ce clair changement de ton du président turc lors de ses déclarations est venu à un moment où les dirigeants de l’Union Européenne vont décider durant le prochain sommet de décembre de nouvelles sanctions contre la Turquie, en réponse aux récentes actions en Méditerranée orientale.

En effet, les dirigeants européens veulent discuter de l’option d’imposer des sanctions contre la Turquie à cause de la violation de l’embargo sur les armes en Libye et de ses opérations de prospection en Méditerranée orientale et à Varosha, à Chypre surtout que le Parlement Européen a voté il y a deux jours sur une résolution qui appelle l’Union Européenne à imposer des sanctions contre la Turquie à cause de Varosha.

De sa côté, la Grèce appelle à une réponse stricte de l’Union Européenne à la Turquie sur ses actions qui ont dépassé les limites et sont absolument rejetées, en affirmant la nécessité de parvenir à un accord pour imposer des sanctions contre la Turquie, alors que les pays de l’UE sont encore divisés à propos de ce sujet.

De plus, le site Der Spiegel avait montré que les satellites avaient pris des photos qui montrent le déchargement de véhicules blindés militaires dans le port de Misrata, et ils ont également pris des photos du navire dans le port turc d’Ambarli en novembre, présentant le chargement de véhicules suspects, ce qui oblige la mission européenne d’IRINI chargé pour surveiller l’embargo sur les armes à la Libye, de prendre une décision sérieuse d’inspecter le navire.

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