En Tunisie, les espoirs des Frères musulmans anéantis lors de l’élection présidentielle
Le tribunal administratif en Tunisie a annoncé hier le rejet de deux recours déposés par le dirigeant des Frères musulmans, Abdel Latif Mekki, et l’ancien ministre de l’Éducation, Naji Jalloul, après que leurs candidatures à l’élection présidentielle aient été refusées.
Le porte-parole du tribunal, Fayçal Boukhrra, a déclaré : « Le recours présenté par le secrétaire général du Parti du Travail et de l’Accomplissement, Abdel Latif Mekki, a été tranché, et le recours a été rejeté dans son intégralité. »
La semaine dernière, la direction de campagne électorale d’Abdel Latif Mekki avait annoncé son intention de porter l’affaire devant la justice pour contester la décision de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, suite au rejet du dossier de candidature de Mekki à l’élection présidentielle.
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Boukhrra a ajouté que les chambres d’appel du tribunal administratif avaient confirmé avant-hier la décision de l’Instance électorale et rejeté le recours présenté par le président du Parti de la Coalition nationale, Naji Jalloul, concernant les litiges liés à la candidature à l’élection présidentielle lors de la première phase.
Les observateurs de la scène politique estiment qu’avec la réduction de la compétition à seulement deux candidats, le président Kais Saied est sur la voie royale pour remporter un second mandat lors de l’élection présidentielle.
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Samedi dernier, l’Instance électorale en Tunisie a annoncé avoir accepté les dossiers de trois candidats pour participer à l’élection présidentielle, parmi les 17 candidats, à savoir Kais Saied, le président du Mouvement du peuple, Zouhair Maghzaoui, et le fondateur du Mouvement « Azmoun », Ayachi Zammel. Ces trois candidats ont réussi à compléter toutes les validations et documents nécessaires pour concourir à l’élection présidentielle.
Il convient de rappeler qu’après l’échec des Frères musulmans tunisiens à semer le chaos dans le pays, ils ont dirigé leur attention vers les élections, dans l’espoir de revenir sur la scène politique.
