En chiffres… Un rapport révèle les crimes et les atrocités des milices terroristes houthis en moins d’un an
Hier, le Comité national d’enquête sur les violations des droits de l’homme a publié son 11e rapport périodique sur ses activités de surveillance, de documentation et d’enquête menées d’août 2022 à juillet 2023.
Le comité, soutenu par les Nations Unies, a documenté 2 997 cas de violations dans le pays, entraînant plus de 3 000 victimes civiles, décès et blessures compris.
Selon le rapport publié par Aden Time, le nombre total de cas examinés était de 782 incidents de meurtre et de blessure de civils, entraînant 288 décès, dont 21 femmes et 48 enfants, et 657 blessures, dont 151 enfants et 52 femmes.
La responsabilité de ces violations a été répartie entre les parties au conflit armé, avec 217 décès et 502 blessures attribués aux milices terroristes houthis, tandis que les autres violations étaient attribuées à d’autres parties.
Le rapport a également documenté 117 cas de recrutement d’enfants de moins de 18 ans, dont 116 cas ont été attribués aux milices houthis.
Les milices houthis étaient responsables de 161 cas d’explosions de mines individuelles, entraînant 55 décès, dont 3 femmes et 11 enfants, et 124 blessures, dont 6 femmes et 26 enfants, toutes commises par les Houthis.
Le rapport a enquêté sur 23 cas d’agressions et de dommages aux biens culturels et historiques dans différentes régions, dont Hodeidah, avec 18 cas directement attribués aux milices terroristes houthis.
également mis en lumière 66 cas de déplacements forcés collectifs et individuels dans diverses régions du Yémen, dont 52 cas commis par les milices houthis soutenues par l’Iran.
Le rapport a déclaré avoir conclu des enquêtes sur 76 cas d’assassinats extrajudiciaires commis par diverses parties dans différentes régions du Yémen, les milices houthis étant responsables de 35 cas.
Le rapport a enregistré 689 cas d’arrestations arbitraires et de disparitions forcées commises par diverses parties dans toutes les régions du Yémen, la majorité étant attribuée aux milices houthis, pour un total de 516 cas. De plus, 15 personnes ont été soumises à la torture et à un traitement inhumain et dégradant par les milices rebelles.
Le rapport a également documenté 20 cas de bombardements de maisons, ce type de violation étant exclusivement attribué aux milices houthis.
En outre, le rapport a documenté 6 cas d’atteintes à la liberté d’opinion et d’expression, commis par diverses parties dans différentes régions du Yémen, dont 3 ont été attribués aux milices houthis.
Il convient de noter que le nombre total de violations documentées par le Comité national d’enquête sur les violations des droits de l’homme au cours de son travail depuis janvier 2016 s’élevait à 25 511 cas de violations, avec un total de 48 866 victimes civiles.
Dans son rapport, le Comité national a appelé les milices houthis à se conformer au droit international humanitaire et au droit international des droits de l’homme pour protéger les civils dans toutes les régions du Yémen et à s’abstenir d’attaques indiscriminées.
Le comité d’enquête a exhorté la communauté internationale, préoccupée par les droits de l’homme au Yémen, à condamner les violations des droits de l’homme, à nommer le coupable, à augmenter l’aide humanitaire au Yémen et à aider le gouvernement légitime à remplir ses obligations légales.
Il est à noter qu’un décret présidentiel a été publié il y a deux semaines pour prolonger le mandat du Comité national d’enquête sur les violations des droits de l’homme pour une période de deux ans renouvelable, selon l’agence gouvernementale Saba.
Le Comité national est l’entité nationale habilitée à enquêter sur les allégations de violations des droits de l’homme au Yémen, reconnue à l’échelle internationale et soutenue par le Conseil des droits de l’homme.