Moyen-Orient

Deuil des Initiatives… La Crise de la vacance présidentielle au Liban persiste à l’horizon

La crise de la vacance présidentielle au Liban perdure


Près d’un an après le début de la crise de la vacance présidentielle au Liban, le pays est devenu l’État le plus corrompu de la planète, avec la présence de multiples factions au pouvoir rivalisant pour la controversée présidence libanaise. Le Parlement libanais a échoué à élire un président pendant une période prolongée.

La vacance présidentielle au Liban a incité la présence de missions de l’ONU visant à mettre fin à l’état de conflit dans le pays, qui souffre de crises économiques qui ont rendu son peuple parmi les plus malheureux, en raison de la pénurie de toutes les nécessités de base dans le pays. Cependant, les missions de l’ONU n’ont pas réussi à trouver des solutions.

Solutions « échouées »

Les initiatives de l’ONU entreprises par divers comités, dont le Comité Quintet International, n’ont pas réussi à fournir des solutions à la crise. Les forces de l’opposition dans le pays ont rejeté toutes les initiatives, refusant de participer à un dialogue pour élire un président.

Le retour de l’envoyé français Jean-Yves Le Drian à Beyrouth pour reprendre des réunions avec les dirigeants libanais est devenu contradictoire, car l’envoyé qatarien Jasim bin Hamad Al Thani n’a pas réussi à faire avancer la crise présidentielle lors de ses visites et réunions dans la capitale libanaise, Beyrouth.

Raisons de l’opposition

Les analystes estiment que toutes les initiatives actuelles sont vouées à l’échec car elles constituent une violation de la Constitution libanaise, qui spécifie le mécanisme d’élection du président. L’opposition insiste sur le fait que les solutions des missions de l’ONU sont rejetées car elles contournent la Constitution et parce que les tentatives de dialogue précédentes n’ont pas donné de résultats.

Le Liban connaît une vacance présidentielle depuis le 31 octobre 2022, à la suite de la fin du mandat du président Michel Aoun, et le Parlement a échoué à élire un président lors de 12 sessions, la plus récente ayant eu lieu le 14 juin.

L’analyste politique libanais Tony Hbeich estime que l’appel au dialogue a été construit d’une manière contraire à la Constitution et aux lois libanaises. Le président de la Chambre, Nabih Berri, avait précédemment qualifié le dialogue de voué à l’échec. Il semble que l’équipe de l’opposition veuille maintenir le Liban dans la déliquescence et en faire un champ de bataille pour le chaos, d’autant plus qu’elle continue d’insister sur son candidat, Sleiman Frangié.

Hbeich a ajouté dans des déclarations privées que la visite de Le Drian à Beyrouth, prévue mi-octobre, devrait échouer, tout comme les tentatives précédentes, et que la seule approche obligatoire pour sauver le Liban commence par l’élection d’un président qui unifie les Libanais au lieu de les diviser.

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