Grand Maghreb

Le vide politique au Liban peut-il prendre Fin ?

Les forces politiques au Liban cherchent à mettre fin au vide présidentiel.


Après des années de vide présidentiel, le Liban est confronté à d’importantes crises politiques, avec des désaccords sur les candidats à la présidence et l’échec du Parlement libanais à élire un président lors de plus de 12 sessions parlementaires.

Dans le même temps, le Hezbollah et le Mouvement Amal travaillent pour soutenir leur candidat à la présidence grâce à un soutien financier et électoral en provenance du sud.

L’Opposition libanaise soutient Aoun

Simultanément, l’opposition libanaise soutient la nomination du général de l’armée, Joseph Aoun, à la présidence, au lieu de leur propre candidat, l’ancien ministre Jihad Azour. Cette décision le met en concurrence avec Sleiman Frangié, l’ancien député et candidat du Hezbollah et de ses alliés.

Le nom du général Aoun a été mentionné aujourd’hui, dimanche, par le ministre de l’Information, Ziad Makari, proche de Frangié, déclarant qu’ils sont désormais dans une « phase Frangié ». En revanche, le député Ashraf Rifi a déclaré que l’opposition voterait pour le général Aoun au second tour si le Parlement se réunissait et organisait des sessions consécutives pour l’élection présidentielle.

Le dossier présidentiel reste en suspens

Le dossier présidentiel reste bloqué en raison des alignements politiques et de l’insistance des forces politiques sur leurs positions. Le parti des Forces Libanaises rejette le dialogue proposé par Berri pour une durée maximale de sept jours, aboutissant à des sessions consécutives pour mettre fin au vide. Pendant ce temps, le duo Hezbollah et Mouvement Amal insiste sur la nomination de Sleiman Frangié.

D’autre part, le chef du Mouvement Patriotique Libre, le député Gebran Bassil, a appelé le président du Parlement, Nabih Berri, à s’engager à organiser des sessions parlementaires après l’expiration du dialogue limité, au cours desquelles un accord sur le nom devrait être trouvé, si possible. Sinon, il devrait y avoir un engagement en faveur de la compétition démocratique entre les candidats. La visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, à Beyrouth la semaine dernière, n’a pas rompu la paralysie politique.

L’analyste politique libanais Ali Yahya déclare que les choses restent bloquées et que la visite de Le Drian n’a pas résolu tous les détails et les problèmes. Le danger de la table de dialogue est qu’elle viole la constitution, et le rôle du président du Parlement est de convoquer le Parlement pour élire un président. L’effondrement du pays nécessite d’avoir au moins un président acceptable, et personne ne peut remettre en question l’autre.

Ali a ajouté que la priorité absolue est une carte de sauvetage et le respect de ce qui a été convenu pour parvenir à l’élection d’un président réformateur sur la base du programme de réforme convenu.

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