Société

Des scientifiques alertent sur l’entrée du monde dans une « nouvelle ère climatique »… Quelle en est la cause ?


En 2024, la température mondiale a dépassé le seuil de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, marquant ainsi la première fois dans l’histoire moderne que cette limite est franchie, selon une analyse de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Le réchauffement moyen a atteint 1,55°C par rapport à la période 1850-1900, reflétant une tendance de long terme à l’augmentation des températures.

Deux études publiées dans la revue Nature Climate Change mettent en garde contre le fait que le monde est entré dans une phase de réchauffement qui pourrait durer des décennies, avec un dépassement durable de 1,5°C.

D’après l’Agence France-Presse (AFP), des recherches menées en Allemagne et en Autriche appuient cette analyse, indiquant que cette période de réchauffement pourrait durer au moins 20 ans. Par ailleurs, les effets associés à ce réchauffement, tels que les vagues de chaleur, les sécheresses et la perte de biodiversité, devraient commencer à se manifester à moins que des mesures drastiques ne soient prises pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Les chercheurs qualifient cette phase de « signal d’alerte » quant aux conséquences environnementales, insistant sur l’urgence d’agir pour limiter ces émissions.

La secrétaire générale de l’OMM, Celeste Saulo, a précisé que le dépassement du seuil de 1,5°C sur une seule année ne signifie pas l’échec de l’Accord de Paris sur le climat, mais doit être interprété comme un avertissement nécessitant une intensification des efforts pour réduire les émissions.

L’Accord de Paris, adopté en 2015, vise à maintenir l’élévation de la température mondiale en dessous de 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels. Cependant, les scientifiques avertissent qu’une action immédiate et efficace est essentielle pour éviter de graves conséquences sur l’environnement et les sociétés humaines.

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