Golfe Persique

Des rapports internationaux dénoncent les violations des droits de l’homme au Qatar et les muselages

Pratiques du système Al-Hamdeen : Torture de travailleuses et harcèlement d'opposants et de travailleurs


Il n’est pas surprenant que le système qatarien, qui est le système qui viole le plus les droits, ait été mis en évidence dans de nombreux rapports internationaux et de nombreux rapports sur les droits de l’homme, dans lesquels il affirme que Doha se présente comme un État respectueux de la loi et réalisant l’égalité des sexes, mais son bilan noir montre le contraire.

Alors qu’al-Hamdoun s’est efforcé de soutenir les organisations terroristes et de transformer l’opinion publique sous prétexte de libertés, et de financer les entreprises de médias pour répandre des mensonges et fabriquer de l’information, il a également mis en place une législation et des procédures qui feront taire son peuple, l’emporteront sur sa volonté et le priveront de toute tentative d’exprimer son opinion ou son expression par un ensemble de lois extrêmement sévères, comme ce n’est le cas dans aucun système politique dans le monde à l’heure actuelle.

Le Code pénal qatarien contenait des articles qui empêchaient le peuple de traiter avec des personnes extérieures, qu’elles soient ou non médiatisées, ou de publier des informations sur la situation intérieure du pays, sous peine d’emprisonnement, et de cinq ans d’emprisonnement pour tout courtier ou vice-prince, ou pour ceux qui critiquent l’exercice du pouvoir de l’Émir.

En 2020, l’Émir qatarien a promulgué une loi visant à ajouter un nouvel article au Code pénal (art. 136 bis, ajouté : La loi no 2/2020), destinée à être une épée supplémentaire sur la tête des opposants et des journalistes qui expriment leur opinion sur toute question concernant le pays, a été émise en termes généraux pour permettre au juge d’insulter tout citoyen, sans même parler de l’opposition ou du journaliste. Par exemple, lorsqu’un citoyen publie des informations ou des déclarations qui n’ont pas été acceptées par le Prince ou son adjoint, le juge peut l’emprisonner pendant cinq ans, après avoir été qualifié d’atypique de l’opinion publique ou d’atteinte à l’ordre social.

L’année dernière, à Genève, le rapport du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme a révélé, dans le cadre des travaux de la trente-troisième session, certaines pratiques honteuses du système qatari dans le domaine des droits de l’homme et le noir du système Al-Hamdeen, notant que le traitement des citoyens et des étrangers par les tribunaux qataris varie selon la nationalité de la personne ou son statut économique ou professionnel, et que la loi qatarie sur la nationalité no 38 de 2005 dispose que les personnes naturalisées bénéficient d’une protection moindre.

Le rapport ajoute que les étrangers au Qatar ont le sentiment général que les tribunaux ne traitent pas les citoyens qataris sur un pied d’égalité, que les étrangers ne sont pas traités de la même manière et que le traitement peut varier selon la nationalité ou la situation économique ou professionnelle d’une personne dans le pays.

Des organisations internationales de défense des droits de l’homme ont fait part d’informations alarmantes sur la situation des travailleurs qui travaillent dans les installations de la Coupe du monde 2022 au Qatar, où un grand nombre de travailleurs ont été blessés à Corona et ont conclu, alors que la politique du Gouvernement qatarien révèle que la violation des droits de ces travailleurs étrangers est secondaire pour l’achèvement de la construction des installations conformément au calendrier de la FIFA.

Depuis plus de sept ans, le Qatar fait l’objet d’enquêtes internationales sur les droits des travailleurs, qui prennent en charge les installations de la Coupe du monde 2022, alors que des appels en faveur des droits sont lancés pour que Doha ne soit plus l’hôte de l’événement mondial, en raison de violations persistantes à l’encontre des travailleurs étrangers.

Un rapport d’Amnesty International avait précédemment révélé les mauvais traitements infligés aux employées de maison étrangères au Qatar, soulignant qu’elles souffraient de conditions de travail très dures, certaines ayant été battues, victimes de harcèlement sexuel et violées, sur la base d’entretiens de l’organisation avec 105 femmes, dont environ 85 % ont dit qu’elles n’avaient que rarement ou jamais de pauses et que leurs employeurs gardaient leurs passeports.

Dans le même ordre d’idées, la Fondation Maat pour la paix, le développement et les droits de l’homme a renouvelé sa plainte auprès des procédures spéciales des Nations Unies contre le Qatar, après que les autorités qatariennes eurent ignoré les plaintes qu’elle avait précédemment déposées à la suite de l’autorisation donnée par la Fondation à l’issue d’appels urgents et de plaintes émanant de personnes concernées aux fins de l’annulation de l’interdiction de voyager, et qu’elle continue d’arrêter un certain nombre de citoyens, dont un membre de la famille régnante, pour avoir exercé légitimement leur droit d’exprimer pacifiquement leurs opinions.

Au cours du mois d’octobre dernier, la Fondation Maat a adressé des plaintes aux procédures spéciales de l’ONU, en particulier au Rapporteur spécial sur la situation des défenseurs des droits de l’homme et au Rapporteur spécial sur la promotion et la protection du droit à la liberté d’opinion et d’expression, concernant l’interdiction faite aux autorités qatariennes au cheikh Saoud Khalifa Al-Thani, membre de la famille régnante du Qatar, de voyager sur décision de l’exécutif de la Sécurité d’État en date du 2 mai 2019.

Dans cette plainte, la Fondation Maat a clarifié les mesures arbitraires et les abus continus de Sheikh Saud par les autorités qataries.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page