Des hommes armés lancent des attaques contre l’armée israélienne dans le sud de la Syrie

Une source confirme que des forces israéliennes ont été prises en embuscade dans le bassin du Yarmouk, au sud-ouest de la Syrie, tandis que des hommes armés du village de Kouya ont ouvert le feu sur des positions israéliennes sur les hauteurs du Golan.

Des sources ont rapporté que des forces israéliennes ont été ciblées par des embuscades dans le bassin du Yarmouk, au sud-ouest de la Syrie. Parallèlement, des combattants du village de Kouya ont attaqué des positions israéliennes sur les hauteurs du Golan, marquant ainsi ce qui semble être la première action organisée contre les incursions israéliennes dans le sud de la Syrie.

Selon le site d’information Sawt Al-Asima, « des combattants du village de Kouya ont tendu une embuscade autour de la localité, notamment du côté du village de Ma’araba et de la vallée de Karya, avant d’ouvrir le feu sur les hauteurs du Golan. »

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Bien que ces embuscades n’aient causé aucune perte dans les rangs israéliens stationnés dans la région, elles ont déclenché une alerte maximale au sein de l’armée israélienne, qui a immédiatement mobilisé des drones pour surveiller la zone. Ces événements surviennent alors qu’un état d’alerte règne dans la campagne de Deraa, en réponse à l’incursion israélienne dans le village de Jamlah, situé dans le bassin du Yarmouk, où des perquisitions ont été menées dans plusieurs maisons.

Le ministre israélien de la Défense a récemment lancé des menaces directes à l’encontre du président syrien Ahmed Char’a lors d’une visite au sommet du mont Hermon, en compagnie du vice-chef d’état-major, le général Tamir Yedai.

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Selon les médias israéliens, il a affirmé que « l’armée restera dans la zone tampon en réponse aux menaces potentielles venant de la Syrie. »

Dans une mise en garde adressée au président syrien, Katz a déclaré : « Chaque matin, lorsque le Golanien ouvrira les yeux dans son palais présidentiel à Damas, il verra l’armée israélienne l’observer depuis les hauteurs du mont Hermon et se rappellera que nous sommes là. »

Il a ajouté : « Nous serons également présents dans toutes les zones de sécurité du sud de la Syrie pour protéger les habitants du Golan et de la Galilée contre toute menace venant de lui ou de ses alliés djihadistes. » Il a souligné que « l’armée israélienne se prépare à rester en Syrie pour une durée indéterminée. »

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Katz a précisé : « Nous maintiendrons notre présence dans la zone de sécurité et sur le mont Hermon, en veillant à ce que toute la zone du sud de la Syrie soit démilitarisée et exempte de menaces. Nous protégerons également les Druzes de la région. »

Évoquant les récentes actions israéliennes, il a révélé : « La nuit dernière, nous avons frappé plus de 40 cibles militaires dans le sud de la Syrie, conformément à notre politique annoncée visant à éliminer toute menace contre l’État d’Israël. »

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a proposé de transformer la Syrie en un « État fédéral » avec des zones d’autonomie, dans une ingérence manifeste dans les affaires syriennes.

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Pour sa part, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que son pays ne permettra pas à la nouvelle armée syrienne de se déployer au sud de Damas, insistant pour que cette région soit démilitarisée.

Dans une tentative d’exploiter les tensions ethniques et confessionnelles en Syrie, Netanyahou a déclaré qu’Israël protégerait les Druzes du sud de la Syrie. Il a également annoncé que son gouvernement accorderait des permis aux jeunes Druzes de cette région pour qu’ils puissent travailler sur le plateau du Golan occupé.

En réaction aux déclarations de Netanyahou, le président syrien Ahmed Char’a a rencontré des dignitaires et des notables de la communauté druze afin de souligner la nécessité de préserver l’unité nationale face aux ingérences étrangères.

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Depuis 1967, Israël occupe la majeure partie du plateau du Golan syrien et, profitant de la chute du régime d’Assad, a annexé la zone tampon syrienne. L’État hébreu a également mené des frappes aériennes qui ont détruit des sites militaires, des véhicules et des dépôts de munitions de l’armée syrienne.

Le 8 décembre 2024, des factions syriennes ont pris le contrôle de Damas, mettant fin à 61 ans de domination du parti Baas et à 53 ans de règne de la famille Assad.

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