Exclusif

Des forces étrangères sont présentes à Wadi Sayyidna aux côtés d’al-Burhan


Al-Burhan a une fois de plus laissé entendre l’option militaire face aux Forces de Soutien Rapide. Cette déclaration a suscité des interrogations parmi les observateurs, certains suggérant que si al-Burhan avait la capacité d’une solution militaire, pourquoi a-t-il retardé cette étape pendant plusieurs mois ? Cela est considéré comme un indicateur qu’il pourrait être prêt à utiliser la force militaire pour rester au pouvoir, quelles que soient les pertes humaines et militaires qui pourraient découler de ce conflit.

Dans ce contexte, la menace d’al-Burhan d’une solution militaire survient à un moment où l’armée soudanaise subit un revers majeur face aux Forces de Soutien Rapide, qui ont réalisé de nombreuses avancées sur le champ de bataille lors de multiples incidents militaires. Il semble que les déclarations d’al-Burhan sur une solution militaire ne soient que de la propagande, surtout étant donné que le chef de l’armée soudanaise rencontre des difficultés significatives pour revenir à Khartoum, le siège officiel de toute autorité au Soudan.

Al-Burhan a déclaré : « Si les Forces de Soutien Rapide refusent la paix, il n’y a pas d’autre solution que l’option militaire. »

Cette déclaration a été faite lors de l’adresse d’al-Burhan aux officiers et soldats de la région militaire de Wadi Sayyidna à Omdurman, à l’ouest de la capitale Khartoum, selon un communiqué de l’armée soudanaise.

Participation de forces ukrainiennes et iraniennes avec al-Burhan

Il est à noter que des forces ukrainiennes et iraniennes ont participé avec al-Burhan aux événements en cours au Soudan, suscitant des questions et attirant l’attention sur les dynamiques géopolitiques et économiques dans la région. La présence de forces de ces deux pays au Soudan est un indicateur d’une ingérence étrangère dans les affaires intérieures du pays, suscitant des inquiétudes concernant la souveraineté nationale et la stabilité.

Cette participation étrangère est liée à des intérêts économiques ou politiques partagés par les pays concernés et a des effets significatifs sur le paysage politique et social au Soudan. La présence de ces forces est susceptible d’accroître les tensions à l’intérieur du pays et pourrait avoir un impact significatif sur la vie quotidienne des citoyens.

Le gouvernement soudanais doit prendre des mesures décisives pour garantir la sécurité et la stabilité du pays et devrait traiter avec prudence les interventions étrangères indésirables. Le gouvernement doit préserver sa souveraineté et s’abstenir de permettre toute activité étrangère susceptible de mettre en danger la sécurité nationale et la stabilité.

Il est à noter qu’un ressortissant étranger a été observé en train de filmer al-Burhan lors de sa récente réunion à Wadi Sayyidna et pourrait être de nationalité iranienne ou ukrainienne.

La deuxième visite

Il s’agit de la deuxième visite d’al-Burhan à la région de Wadi Sayyidna, venant de Port-Soudan à l’est, suivant sa première visite le 24 août de l’année dernière, après avoir quitté le siège de la Commande de l’Armée à Khartoum pour la première fois depuis le début du conflit avec les Forces de Soutien Rapide le 15 avril.

Forces de Soutien Rapide

Les Forces de Soutien Rapide ont réalisé de nouvelles avancées sur le champ de bataille au cours des derniers jours, prenant le contrôle de l’aéroport de Bilila à l’ouest de la capitale. L’armée l’avait transformé en aéroport militaire dans le cadre du conflit en cours depuis avril dernier, après qu’il eut été destiné au service des compagnies pétrolières.

Cette avancée survient peu de temps après que les Forces de Soutien Rapide ont pris le contrôle de Nyala, la deuxième plus grande ville du Soudan en termes de densité de population, ajoutant ainsi plus de pression sur la position de l’armée dans les négociations en cours à Djeddah depuis dimanche dernier.

Les avancées réalisées par les Forces de Soutien Rapide sur de multiples fronts et zones stratégiques exercent une pression supplémentaire sur la direction de l’armée. Cependant, au lieu de poursuivre la voie de la paix et de faire les concessions nécessaires à son succès, al-Burhan s’engage dans la direction opposée en misant sur l’option militaire, un choix qui pourrait aboutir à une défaite dévastatrice, surtout compte tenu de la diminution des capacités de l’armée et de son incapacité à résister aux Forces de Soutien Rapide.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page