Continuer à gaspiller le droit des femmes turques… Une jeune femme s’est suicidée après la libération de son violeur
Une jeune femme turque a mis fin à ses jours après avoir perdu l’espoir d’être rétorquée par la loi de l’État pour une personne qui l’avait violée, a rapporté lundi le journal d’opposition turc Barghon.
D’après ce même journal, une jeune fille de 18 ans, Ada Nour Qabalan, habitant le quartier de Çan Kaya, dans la capitale turque d’Ankara, s’est suicidée en sautant depuis la terrasse d’un grand immeuble.
Elle avait précédemment déposé une plainte pour viol au poste de police, qui aurait ensuite été arrêtée par les forces de sécurité, mais la police l’a relâchée pour « insuffisance de preuves ».
En relâchant l’accusé si facilement, sans une longue enquête pour établir ce qu’elle a dit, la jeune femme a été poussée à pessimisme et à penser à se débarrasser de sa vie en sautant du porche de sa maison située au 15e étage de l’immeuble du quartier.
La libération de l’accusé si facilement, sans une longue enquête pour prouver ce que Qabalan a dit, a incité la jeune femme à être pessimiste et à penser à se débarrasser de sa vie en sautant du balcon de son immeuble du 15e étage dans le quartier.
La fille a laissé un message à sa mère avant son suicide, dans lequel elle a dit : « Maman, ta petite fille ne supporte plus certaines choses. Ils ont détruit ta fille et elle n’a pu en parler à personne. Elle l’a gardé à l’intérieur. elle, mais ça a empiré en elle et elle n’en pouvait plus. »
Elle ajoute : « Votre fille n’est plus sûre que tout ira bien. S’il vous plaît, ne laissez pas mon droit se perdre. Je ne supporte plus. Alors, Alors vous persévérez. Je vous aime tous et prenez soin de vous. Je ne pouvais pas vivre de beaux jours, mais vivez les beaux jours.
Par la suite, de nombreux journaux ont publié les déclarations de la jeune fille, selon lesquelles un jeune homme, Youssef G, l’aurait emmenée dans un hôtel sans y résister parce qu’elle était presque inconsciente; Il l’a agressée sexuellement.
L’affaire a galvanisé l’opinion publique turque sur tous les médias, en particulier sur les réseaux sociaux, et a relancé les demandes de réduction de la violence à l’égard des femmes en Turquie.