Conseil de sécurité : Les exigences des Houthis ont empêché la prolongation de la Trêve au Yémen
Le Conseil de sécurité de l’ONU a exprimé sa déception devant l’expiration du délai de six mois fixé pour la prorogation de l’armistice au Yémen.
Dans une déclaration, le Conseil de sécurité des Nations Unies a déclaré que la négociation et la prorogation de la trêve étaient les moyens de mettre définitivement fin à la guerre au Yémen.
Il a souligné que les revendications exagérées des milices Houthis durant les derniers jours des négociations avaient entravé les efforts déployés par l’ONU pour prolonger la trêve.
Trois jours après la fin de l’armistice au Yémen sans qu’il soit renouvelé, l’envoyé américain au Yémen, Linderking, attaqua les milices Houthis, affirmant qu’elles soulevaient des revendications impossibles.
L’envoyé américain au Yémen, Tim Linder King, déclara mercredi que les milices Houthis devaient faire preuve de plus de souplesse en affirmant que « tous les canaux restent ouverts, ce qui est important en ce moment si délicat pour le Yémen ».
L’envoyé des États-Unis au Yémen s’est dit confiant « que nous serons en mesure d’atteindre cet objectif si les Houthis renoncent aux demandes exagérées ».
Il a affirmé qu’ « il est dans l’intérêt de Washington de mettre fin à toute agression houleuse visant des installations civiles dans les États du Golfe et au sein du Yémen », en appelant l’Iran à « adopter une approche positive au Yémen ».
Le Département d’Etat américain a déclaré que les États-Unis étaient profondément préoccupés par la fin de la trêve négociée par l’ONU au Yémen le 2 Octobre, sans que les parties ne parviennent à un accord pour la prolonger.
Le Département d’État des États-Unis a déclaré que les États-Unis se félicitaient de l’appui du Gouvernement yéménite à la proposition de la trêve élargi de l’ONU, mais qu’ils avaient invité les milices Houthis à poursuivre de « bonne foi » les négociations, soulignant que le discours des Houthis qui menaçait les compagnies maritimes et pétrolières commerciales opérant dans la région était inacceptable.