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Choc dans les prisons britanniques : Les Frères musulmans infiltrent… et les armes arrivent par drones


Les prisons britanniques connaissent une transformation alarmante. Loin d’être de simples murs censés isoler les individus dangereux, elles deviennent désormais « des poumons à travers lesquels les Frères musulmans et leurs ramifications extrémistes respirent ». C’est ce que révèlent plusieurs rapports gouvernementaux britanniques, mettant en garde contre la mainmise des Frères musulmans et d’autres groupes islamistes sur certaines ailes pénitentiaires, et leur rôle dans la radicalisation d’autres détenus.

Ces avertissements surviennent après une série d’incidents violents, dont l’agression d’un agent pénitentiaire gravement blessé à la prison de Long Lartin, poignardé avec un couteau soupçonné d’avoir été introduit à l’aide d’un drone. Le journal The Telegraph décrit ce phénomène comme une sorte de « service Amazon Prime » pour les détenus, où des drones livrent directement aux fenêtres des cellules les armes de leur choix.

Le problème ne s’arrête pas là. Le terroriste de l’attentat de Manchester Arena, Hashem Abedi, a attaqué trois gardiens dans la prison de haute sécurité de Frankland, en utilisant de l’huile chaude et deux couteaux artisanaux fabriqués à partir de plateaux de cuisson.

Face à cette situation, Robert Jenrick, ministre de la Justice du cabinet fantôme, a alerté sur le fait que « les gangs islamistes et les détenus violents ont pris le contrôle de nos prisons », qualifiant la situation de « crise sécuritaire nationale ».

Parmi ses propositions : armer les équipes spéciales dans les prisons de catégorie A avec des tasers, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc, avec accès possible à des armes à feu en cas d’extrême nécessité. Il réclame également des gilets pare-couteaux pour les agents de surveillance.

Jenrick insiste également sur l’urgence de renforcer les trois centres d’isolement existants – dont seulement deux sont opérationnels – afin de séparer les détenus terroristes et extrémistes des autres prisonniers. Il a évoqué le chiffre de 257 détenus pour des délits liés au terrorisme, dont les deux tiers sont des islamistes. Il propose aussi le retour à l’isolement cellulaire pour les chefs de gangs, ainsi que la suppression de leur accès aux cuisines et équipements de base, pour rétablir l’ordre.

Parmi ses autres recommandations figurent l’exclusion de tous les imams islamistes extrémistes des établissements pénitentiaires et l’application rétroactive de contrôles de sécurité antiterroriste aux aumôniers. Il demande enfin des rapports trimestriels obligatoires sur les conversions religieuses et les incidents religieux en prison.

Le ministère de la Justice reconnaît une crise issue des politiques antérieures, et avertit que l’introduction d’armes à feu pourrait mettre les agents en plus grand danger. Toutefois, la ministre de la Justice, Shabana Mahmood, a ordonné une révision du système de séparation, ce qui pourrait déboucher sur son extension et un durcissement des mesures contre les détenus à risque.

Par ailleurs, les conservateurs proposent une loi qui annulerait une décision de justice obligeant les prisons à prendre en compte les protestations des détenus en isolement, ainsi qu’un amendement législatif visant à empêcher les terroristes de réclamer des indemnités en vertu de la loi sur les droits de l’homme, et à retarder leur isolement.

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