Biden se dirige vers Grande-Bretagne pour commencer son premier voyage à l’étranger
Mercredi, le président américain Joe Biden s’est rendu en Grande-Bretagne pour son premier voyage à l’étranger depuis son arrivée au pouvoir en janvier dernier.
Ce voyage de huit jours est destiné à reconstruire les relations transatlantiques tracées sous l’ancien président Donald Trump, et à redéfinir les relations avec la Russie.
Ce cycle a mis à l’épreuve la capacité du Président des États-Unis à gérer et à réformer les relations avec les principaux alliés qui ont été déçus par les droits de douane imposés par Trump et par son retrait des traités internationaux.
Biden a écrit dans un article publié dans le Washington Post sur le thème : « Les coalitions et les institutions démocratiques qui ont représenté une grande part du siècle dernier démontreront-elles leur capacité à faire face aux menaces et aux animosités de l’époque moderne ? Je pense que la réponse est oui. Nous avons une chance de le prouver cette semaine en Europe ».
Sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine le 16 juin à Genève sera un aboutissement de ce voyage, et une occasion d’évoquer directement les préoccupations des États-Unis avec Poutine au sujet des cyber-attaques de la Russie, des attaques de Moscou contre l’Ukraine et d’autres questions.
Biden s’arrêtera à sa première station du village côtier de St Eves à Cornouailles, où il participera au sommet du G7.
La réunion devrait être dominée par le commerce, le climat, la diplomatie des vaccins et une initiative de reconstruction des infrastructures dans les pays en développement.
Les responsables américains considèrent cette initiative comme un moyen de contrer l’influence croissante de la Chine.
Biden rencontrera le Premier ministre britannique Boris Johnson demain à Cornouailles, une occasion d’injecter du sang dans la « relation spéciale » entre les deux pays après la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.
Trois jours après le sommet du G-7, Sezor Biden et sa femme, Gill visiteront la Génération de la Reine Elizabeth au château de Windsor. Biden (78 ans) s’est entretenu avec la Reine en 1982, lorsqu’il était sénateur du Delaware.
Il se rendra ensuite à Bruxelles pour discuter avec les dirigeants de l’OTAN et de l’UE. Les pourparlers devraient se concentrer sur la Russie et la Chine, et sur une question toujours auto-posée, celle d’une participation accrue des pays de l’OTAN aux coûts de la défense commune.
Lors de sa dernière escale à Genève, Biden tiendra une rencontre, peut-être la plus difficile de la tournée, avec Poutine, qui a noué des relations amicales avec Trump.
Le Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a déclaré aux journalistes que Biden espérait que ses réunions avec le G-7 et l’OTAN renforceraient le sentiment d’unité des alliés avant de se réunir avec Poutine.
On ne s’attendait pas à ce que le sommet se traduise par des développements importants, et Sullivan a déclaré que Biden ferait pression sur Poutine pour les questions prioritaires des États-Unis.