Après le rejet des Houthis, le gouvernement du Yémen accepte de prolonger la trêve
Le gouvernement du Yémen annonce son accord pour la prolongation de la trêve internationale dans le pays, une heure après que les milices Houthis ont refusé de le faire.
Le ministre yéménite des Affaires étrangères, Ahmed Ben Moubarak, a déclaré dans des communiqués de presse que « le Gouvernement yéménite a informé, dimanche soir, l’envoyé de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, d’approuver la proposition de prolonger la trêve dans le pays ».
Le Ministre yéménite n’a pas donné de précisions sur la position des milices des Houthis, qui, une heure avant la fin de la trêve, ont déclaré qu’elles n’avaient pas accepté la proposition de réactivation de l’état de droit et ont maintenu leur position, les pourparlers étant dans l’impasse.
La trêve humanitaire au Yémen a pris fin à 7h00 heure locale, sans que l’ONU ait annoncé sa prorogation en raison de la position des milices Houthis.
Les médias yéménites ont rapporté que l’Envoyé général avait informé le Conseil présidentiel yéménite de l’accord des milices Houthis pour la prolongation de la trêve, mais que les milices Houthis avaient nié cela par l’intermédiaire de leur porte-parole, Mohammed Abdulsalam, au motif qu’aucun accord n’avait été conclu.
Les milices Houthis ont attaqué les fronts d’Ad-dali’ dans des pressions au cours desquelles les putschistes cherchent à obtenir des gains politiques par des manœuvres médiatiques et sur le terrain à des moments de dernière minute.
Selon les observateurs, le Gouvernement yéménite devrait adopter des positions positives et de bonne foi pour soulager les souffrances humaines dans tout le pays, y compris dans les provinces contrôlées par les milices Houthis, soutenues par le régime iranien.
Le Conseil présidentiel décrit les positions de paix des milices Houthis comme « hostiles », exigeant des pressions internationales suffisantes pour inciter les milices à s’engager sérieusement en faveur de la paix, en plaçant l’intérêt du peuple yéménite au-dessus des intérêts de ses dirigeants et de l’Iran.
La trêve est entrée en vigueur le 2 avril à 16 h GMT, heure du Yémen, et a été prolongé à deux reprises, donnant ainsi une impulsion qualitative à la cessation des opérations militaires. Pourtant, les Houthis ont refusé de mettre en œuvre une disposition essentielle, à savoir l’ouverture des routes de Ta’izz.