Après l’assassinat d’un soldat irlandais, le Hezbollah est de retour dans le cercle du terrorisme
Lundi, le patriarche maronite libanais Bechara Boutros Rahi a exhorté l’État libanais à confisquer toutes les armes illégales dans le pays et à commencer à appliquer la résolution 1701 des Nations unies, en référence aux milices du Hezbollah soutenues par l’Iran.
Tragique accident
Le journal londonien Middle East a affirmé que les déclarations du Rahi étaient intervenues à la suite d’un incident fatal qui a tué un soldat irlandais de la Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix au Liban, un convoi de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban ayant essuyé des coups de feu à proximité du village d’Al ‘Aqaba, mercredi, tuant le soldat Shouan Rouney et blessant trois autres soldats de la paix.
Selon des témoins, des villageois de la région d’Al Aqbiya ont intercepté la route de Rouney après avoir parcouru une route le long de la côte méditerranéenne qui n’était pas normalement utilisée par la FINUL.
Selon le journal londonien, il s’agit du premier cas de décès d’un membre de la FINUL dans un incident violent au Liban depuis janvier 2015, lorsqu’un soldat espagnol a été tué par des tirs israéliens, et la branche du renseignement de l’armée libanaise a ouvert une enquête.
Terrorisme du Hezbollah
Le journal a confirmé que cet incident place de nouveau le Hezbollah dans le cercle de la terreur. Le Parti soutenu par l’Iran a récemment commis une série d’actes terroristes au Liban. Al-Rahi a déclaré : « Nous condamnons fermement l’incident, nous exprimons nos condoléances à son pays ami, à sa famille, à l’équipe irlandaise, au commandant des forces internationales et à leurs soldats, et nous souhaitons également un prompt rétablissement à ses membres blessés ». Il a souligné que l’incident ne pouvait que ternir l’image du Liban, a appelé les autorités libanaises à ouvrir une enquête transparente pour établir la vérité. Al-Rahi a regretté ce qu’il a décrit comme la mise en œuvre « sélective » des résolutions des Nations Unies, déclarant : « C’est très sélectif, arbitraire et limité par la décision des forces de facto, tandis que l’État mord sa blessure et limite son capacités au profit des autres ».
Le journal a rapporté qu’au fil des ans, il y a eu un certain nombre d’incidents entre des partisans du Hezbollah et les forces de maintien de la paix de l’ONU, mais que ces incidents n’ont que rarement déragé. Wafiq Safaa, responsable de la sécurité du Hezbollah, a déclaré jeudi que l’incident était « involontaire » et a demandé aux enquêteurs de donner le temps d’établir les faits.
