Politique

Après la France, la Mission de l’ONU « Indésirable » au Niger


Le conseil militaire au Niger a exigé mercredi que le chef de la mission diplomatique des Nations Unies quitte le pays dans les 72 heures.

Cette décision intervient alors que la France commence à retirer ses soldats, au nombre d’environ 1 400, du Niger, suite au rappel de son ambassadeur à Niamey. Cette mesure a été prise à la demande du régime militaire qui est arrivé au pouvoir en juillet, renversant le président Mohamed Bazoum.

La déclaration condamne les « obstacles » posés par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, qui, selon la déclaration, visaient à « empêcher le Niger de participer » à l’Assemblée générale de l’organisation internationale qui s’est tenue à New York en septembre.

Le régime militaire a dénoncé les « actions déloyales » de Guterres visant à entraver la participation du représentant du Niger à cet événement et à « saper tous les efforts visant à mettre fin à la crise ».

Les généraux nigériens au pouvoir ont alors envoyé leur nouveau ministre des Affaires étrangères, Bakari Yao Sangaré, qui représentait le pays aux Nations Unies avant le coup, à New York.

Le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré que « en cas d’identités en conflit des personnes autorisées, le Secrétaire général renvoie la question au Comité des pouvoirs de l’Assemblée générale, qui consulte à ce sujet. » Il a ajouté : « Ce n’est pas au Secrétaire général de décider. »

Étant donné que le comité ne se réunira que plus tard, aucun représentant du Niger n’a été ajouté à la liste des orateurs.

Le conseil militaire a déclaré alors que le Niger « rejette vivement et condamne cette ingérence flagrante de Guterres dans les affaires intérieures d’un État souverain ».

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