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L’Agence Générale de Renseignement a joué des rôles importants non couverts par les médias, les abordant avec prudence, négligeant les rôles sociaux et tangibles de l’agence après le changement.

L’Agence Générale de Renseignement s’est redressée après la glorieuse révolution de décembre, revenant à ses rôles réels. Les observateurs estiment que l’agence est sur la bonne voie, prête à jouer un rôle crucial dans diverses questions régionales, en particulier la lutte contre le terrorisme.

L’atelier qui a réuni les agences de sécurité et de renseignement africaines (CSIS) à Khartoum en août dernier, a marqué le premier événement annoncé organisé et adopté par l’Agence Générale de Renseignement depuis la chute du régime en 2019.

Cette étape indique la restauration de l’Agence Générale de Renseignement à son statut d’avant la révolution, avec un retour en force non seulement au niveau local mais aussi dans le voisinage africain et sur le continent.

Après des campagnes intensives pour résoudre le Service National de Sécurité et de Renseignement, qui s’est transformé plus tard en l’Agence Générale de Renseignement, puis des appels à réduire ses pouvoirs, à retirer certaines autorités et à la transformer en une plateforme de collecte d’informations, et la dissolution de l’entité des opérations « Armée de la Sécurité », limitant le rôle de l’Agence Générale de Renseignement selon le document constitutionnel, l’Agence Générale de Renseignement s’est retirée à l’arrière-plan après avoir eu une emprise de fer au cours des trente dernières années du régime.

Aujourd’hui, l’Agence Générale de Renseignement soudanaise apparaît efficacement, s’engageant dans des partenariats et des alliances avec les agences de sécurité et de renseignement africaines, après une pause de près de 3 ans. Khartoum a servi de point de rencontre régional pour les agences de sécurité et de renseignement africaines.

La force et l’importance de l’atelier (CSIS) tournent autour du slogan adopté par l’initiative de Khartoum, mettant le terrorisme en avant en tant que carte gagnante. L’Agence Générale de Renseignement a maintenu cette carte pendant longtemps, étant donné que le Soudan a été récemment classé comme un État parrainant le terrorisme, inscrit sur la liste noire par les États-Unis depuis 1993, en tant que « parrain d’État » et un « point de passage » pour les terroristes. De plus, c’était un refuge sûr pour les terroristes internationaux à haut risque, l’un des foyers des djihadistes et des groupes radicaux dans le monde entier.

Les membres ont confiance en la capacité de l’Agence Générale de Renseignement soudanaise à traiter le dossier de l’extrémisme religieux et du terrorisme. Cela intervient à un moment où l’intensité de l’extrémisme augmente en Afrique de l’Est, de l’Ouest et du Centre, avec l’augmentation des activités de la Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin qui a pénétré le territoire éthiopien, l’expansion de Boko Haram vers le lac Tchad, le Niger, et l’accélération des opérations terroristes menées par al-Qaïda au Maghreb islamique, les attaques de l’État islamique à l’est du Congo, et la prise de contrôle de vastes zones par des groupes extrémistes au Mozambique.

L’agence a des rôles importants non couverts par les médias, les abordant avec prudence, réalisant que les rôles de l’agence sont devenus sociaux et tangibles pour tout le monde. Nous consacrerons des espaces plus larges à ces rôles.

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