Grand Maghreb

Analyste politique : Ennahdha cherche à déstabiliser le pays en exploitant les crises économiques mondiales


En exploitant la crise économique pour détourner l’attention des accusations de terrorisme et de corruption, Ennahdha continue à fomenter des attaques terroristes en Tunisie, évoquant une « catastrophe économique » provoquée par les résolutions du 25 juillet 2021.

Les plans des Frères

Selon un rapport du réseau Vision, après avoir échoué à mobiliser la communauté internationale contre le Président Kaïs Saïed, le mouvement s’est concentré sur la mobilisation des Tunisiens contre lui, en exploitant les crises économiques, sans tenir compte de la responsabilité du mouvement lui-même pour ces crises au moment où il gouvernait, et du rôle des crises mondiales comme la guerre d’Ukraine et le virus Corona, et a prévu de tirer un heureux coup de l’intérieur, tout en sachant que l’économie tunisienne est liée à l’économie européenne en proie à de nombreuses crises.

Démêler les scènes

Oussama Aouidet, analyste politique tunisien, a affirmé que les tentatives terroristes des Frères visent à embrouiller le pays en exploitant les crises économiques mondiales, en révélant que le mouvement est devenu de plus en plus perturbé par l’ouverture du dossier des assassinats politiques et de son appareil secret devant le ministère public, ainsi que par un dossier qui a été divulgué par des jeunes Tunisiens pour rejoindre des mouvements terroristes dans les zones de conflit à l’étranger, l’affaire de la Grande Conspiration, un dossier lié à des acteurs internationaux, et par son règne, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour dissimuler ce qu’il condamnait.

Il a ajouté que le mouvement Ennahdha tente de déformer le président de la République malgré l’élection qu’il a eue lors de la dernière élection présidentielle, en notant que le mouvement Ennahdha et certains de ses alliés, après avoir perdu le pouvoir, ont déclenché une crise économique en Tunisie.

La montée en puissance du mouvement Ennahdha tunisien est due à la fragilité de la situation dans le pays, où le mouvement a conclu des alliances avec certaines parties et a dominé le paysage politique, en particulier après la rédaction de la Constitution de 2014, qui a adopté le système parlementaire comme fondement de la « gouvernance », considérée comme l’occasion de contrôler le paysage politique. La Tunisie a alors introduit des crises qui ont amené le Président tunisien à prendre des mesures urgentes.

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