Moyen-Orient

Al-Sadr : ‘Si tous les membres du Courant sadriste ne se retirent pas dans les 60min de partout, même du sit-in, je les désavouerai’


Le chef du courant sadriste, Moqtada al-Sadr, a dit mardi qu’il renonçait aux éléments du courant sadriste s’ils ne se retiraient pas de la rue dans les 60 minutes.

Lors d’une conférence de presse, Moqtada Al-Sadr a souligné que le peuple iraquien était « touché par ce qui se passait » en Iraq, ajoutant : « J’espérais que les manifestations seraient pacifiques ».

Il a ajouté : « La révolution marquée par la violence et le meurtre n’est pas une révolution », a-t-il souligné, il critiquait « la révolution sadriste ».

Il a poursuivi : « Mon pays, prisonnier de la corruption, est maintenant captif de la corruption et de la violence ».

Le Président al-Sadr a rendu hommage aux forces de sécurité, à la mobilisation populaire et au commandant des forces armées pour leurs positions de surveillance.

À propos de sa décision, prise lundi dernier, de suspendre l’action politique, al-Sadr a souligné que la décision était définitive et légitime.

Les partisans d’al-Sadr avaient commencé à se retirer de la zone verte après le discours de Moqtada al-Sadr.

Le Premier Ministre iraquien, Moustafa Al-Kazimi, a commenté la lettre d’al-Sadr : « L’appel d’al-Sadr représente le plus haut niveau de patriotisme et le plus grand souci de préserver le sang iraquien ».

Des sirènes dans la Zone Verte à la suite de tirs sporadiques et d’affrontements depuis mardi matin.

Des dégâts avaient été causés par des obus tirés sur la zone verte provenant des régions d’al-Habiba et Al Baladiyat à l’Est de Bagdad.

La zone verte de Bagdad avait été bombardée par quatre roquettes qui avaient frappé le complexe résidentiel et que le camp Ashraf des forces iraquiennes dans la même zone avait été visé par des roquettes.

Des sources médicales ont révélé mardi matin que le bilan des victimes des affrontements à Bagdad était passé à 23 morts et à plus de 500 blessés.

L’agence de presse irakienne a indiqué que le commandement des opérations conjointes avait décidé de lever le couvre-feu dans l’ensemble du pays mardi, après avoir invité al-Sadr à se retirer des rues.

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