Al-Burhan appelle toutes les parties soudanaises à « une seule table »
Le Président du Conseil de souveraineté du Soudan, le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan, a invité toutes les parties à s’asseoir à une table.
L’entretien de l’équipe al-Burhan, dimanche, est venu à l’occasion de la fête nationale des forces armées du Soudan.
Al-Burhan : « Notre pays vit une expérience de transition, entourée de grands défis qui ne peuvent être relevés que par la coopération entre son peuple et son armée ».
Il a ajouté : « La situation de notre pays ne saurait être davantage fragmentée, et nous assurons notre peuple que son armée continuera à être fidèle à ses choix nationaux ».
Le Président du Conseil de souveraineté du Soudan s’est engagé à ce que les forces armées ne prennent parti que pour le peuple.
Il a poursuivi : « Notre peuple attend depuis longtemps des solutions efficaces aux crises, et cela ne se fera que sous un gouvernement dont tous conviennent sans exclusion ».
Il a affirmé sa détermination à « faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre à nos forces de protéger le territoire et le peuple soudanais ».
Il a dit : « Nous nous tenons à l’écart des populations touchées par les inondations et les pluies dans le pays ».
Le Soudan traverse une crise politique «grave» depuis la décision du commandant de l’armée, le général de corps d’armée Abdel Fattah al-Burhan, de dissoudre le gouvernement de transition, d’imposer l’état d’urgence et de geler certains articles de la Constitution, une mesure qu’il a qualifiée d’corrective du cours de la révolution
Alors que la vague de protestations contre ces résolutions s’intensifiait, al-Burhan a levé l’état d’urgence et libéré prisonniers politiques dans le cadre d’une action visant à créer un climat de dialogue, dans le cadre d’un mécanisme tripartite de l’ de l’Union africaine, de l’Organisation IGAD et de la Mission des Nations Unies à Khartoum, l’Unitamis
Mais le pays est entré dans une impasse politique après l’interruption des négociations menées par le mécanisme tripartite, après le retrait de l’armée du processus, afin de permettre aux forces politiques de former un gouvernement civil auquel ne participeraient pas les forces armées